On appelle ces acheteurs chinois des daigous. Et en Australie leur rôle est devenu si important que de grandes marques préfèrent passer par eux, plutôt que d'utiliser le circuit traditionnel du marketing et d'un réseau de distribution pour pénétrer le marché chinois. Ces daigous, en mandarin « acheteurs au nom de » étaient initialement des touristes, ou des étudiants chinois installés en Australie. Ils envoyaient des produits populaires au pays à la famille et aux amis. Mais la formule a tellement plu que maintenant certains d'entre eux – il y a plus de 500.000 résidents chinois en Australie –- en ont fait un emploi à plein temps.
Cette forme de crowd shipping est bon marché: il n'y a pas besoin d'avoir un entrepôt et tant que les quantités envoyées ne dépassent pas un certain seuil, elles ne sont pas taxées. Le bouche à oreille assure le succès des meilleurs daigous. Selon AuMake International, une chaine de magasins qui joue les intermédiaires entre daigous et marques, ces affaires parallèles génèrent plus de 700 millions de $ par an. CCT
Cette forme de crowd shipping est bon marché: il n'y a pas besoin d'avoir un entrepôt et tant que les quantités envoyées ne dépassent pas un certain seuil, elles ne sont pas taxées. Le bouche à oreille assure le succès des meilleurs daigous. Selon AuMake International, une chaine de magasins qui joue les intermédiaires entre daigous et marques, ces affaires parallèles génèrent plus de 700 millions de $ par an. CCT