Articulée en 5 piliers, une feuille de route climat vient enrichir le plan stratégique 2030 du prestataire GT Logistics, formalisé en mode collectif autour du duo de dirigeants ayant pris la suite du fondateur Éric Sarrat (Frédéric Ruppli, avec la casquette de président, et Jérôme Gasquet, celle de DG, voir NL 3985). L’enjeu est de rendre le modèle d’affaires de l’entreprise « plus respectueux du vivant et des limites planétaires », en répondant à la question clé qui a présidé à cette étape : « Comment GT Logistics peut-elle transformer, avec ses clients industriels, son modèle vers une approche régénérative qui intègre l’écosystème local, tout en maintenant ses responsabilités sociales et environnementales en tant qu’employeur ? ». Cinq leviers sont répertoriés, à commencer par celui d’accentuer la coopération sur le sujet avec l’ensemble de l’écosystème de GT Logistics – collaborateurs, partenaires, clients – en « impulsant de nouvelles façons de collaborer et de créer de la valeur ». Un 2ème point souligne l’importance d’une rémunération équitable des différents acteurs contribuant à la chaine de valeur, « en intégrant les 3 formes de capital, financier, social et naturel ». Plus strictement environnemental, le 3ème vise à tendre vers un impact zéro en termes de déchets, de pollution et d’émissions carbone, en renforçant la dimension RSE et la responsabilisation des collaborateurs comme des clients. Un 4ème axe repose sur la notion d’ancrage local et d’écosystèmes territoriaux pérennes et résilients (GT compte une cinquantaine de sites), par exemple en favorisant des circuits courts avec ses fournisseurs. Quant au 5ème pilier, il se concentre sur les salariés de GT – 1.300 à ce jour dont 25% sont aussi actionnaires de l’entreprise – pour leur garantir un environnement de travail « sécurisant, responsable et éthique » et favoriser la diversité des profils et l’évolution en interne. Évidemment, les principes de cette feuille de route climat seront à déployer en pratique au fil des mois et années à venir. MR