Newsletter quotidienne n° 3951

Aux Rois de la Supply Chain comme aux Jeux Olympiques, l’important c’est… de candidater et de se qualifier ! L’info du jour, c’est qu’il vous reste pile un mois jusqu’à la deadline du vendredi 26 avril. Alors si vous avez réalisé un récent projet Supply Chain qui vous rend très fiers de vos collaborateurs et de vos partenaires (cabinet de conseil, fournisseur de solution informatique, matérielle, de services...), vous êtes parfaitement éligible pour remplir avant cette date le mini-dossier de candidature (une page A4 recto-verso) à cette 18^ème édition des Rois de la Supply Chain. Toutes les bannières de la Supply sont les bienvenues : amont, aval, planification, omnicanal, intralogistique, industrie 4.0, logistique urbaine, économie circulaire, relocalisation, décarbonation, etc. Pour info, nous avons à date reçu plus d’une cinquantaine de demandes de dossiers, et quelques équipes l’ont déjà renvoyé complété. Après le 26 avril, l’étape suivante sera la sélection des finalistes, à la mi-mai, par un jury renouvelé de directrices et de directeurs SC (teasing). Il appartiendra alors aux six équipes choisies d’entrer dans leur phase de préparation pour monter sur scène, en mode « story telling », le 2 juillet prochain à la Cité Internationale Universitaire de Paris Montsouris pour décrocher la médaille du projet Supply Chain le plus inspirant de l’année ! Au-delà du podium qui sera évidemment sous le feu des projecteurs et fêté comme il se doit lors de la cérémonie des Rois le 2 juillet au soir, sachez que comme aux JO, tous les candidats-participants -finalistes ou non- sont importants et bénéficieront d’une couverture médiatique, notamment via notre numéro de juin-juillet distribué lors de l’évènement ! A vos marques, il vous reste un mois… JLR

Demandez le dossier à Maxime Rabiller : m.rabiller@info6tm.com (participation entièrement gratuite et sans obligation)

Pour connaître les possibilités de sponsoring du Forum (la journée) et de la Soirée des Rois de la Supply Chain 2024, contactez Philippe Tesson : p.tesson@info6tm.com, ou au 06 81 35 79 03.

Repreneur de Gefco en 2022, Ceva Logistics arrive sur le port dunkerquois pour poursuivre son développement sur ce créneau de la logistique des véhicules finis (qui relève depuis un an de sa division FVL, voir NL 3689). Dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt, le 3PL a été retenu par l’établissement public Dunkerque-Port pour déployer une activité d’import / export maritime sur 9,5 hectares du site de l’ancienne raffinerie SRD, à l’est de la zone portuaire. D’ici octobre prochain, la parcelle va être aménagée pour accueillir des zones de réception et de stockage des véhicules, ainsi que des espaces de chargement / déchargement pour les trains et camions porte-voitures. En rythme de croisière, dès mars 2025, le site devrait traiter un volume annuel de 95.000 véhicules, compte tenu des relations étroites de Ceva avec les principaux constructeurs et de leur intérêt pour cette porte dunkerquoise d’entrée/ sortie des véhicules et son écosystème autour de la mobilité électrique (notamment sur le volet batteries). Côté services, le 3PL annonce un atelier pour des opérations de préparation (lavage, gravure, installation de plaques et autres activités d’esthétique et de mécanique), ainsi qu’un atelier de peinture, des bornes de recharge ou une station-service. Côté emplois, 37 recrutements en CDI sont prévus, sans compter la sous-traitance en local pour des tâches complémentaires. « Développement stratégique, ce nouveau centre nous permettra d’accroître l'efficacité et la résilience des chaînes d'approvisionnement de nos clients, exportateurs et importateurs, tout en soutenant leur expansion sur de nouveaux marchés », souligne Mathieu Friedberg, Pdg de Ceva Logistics. Premier opérateur multimodal pour cette logistique des véhicules finis en Europe, le 3PL dispose d’une flotte de 3.000 camions et 3.000 wagons porte-voitures, ainsi que de capacités d’affrètement via des navires car-carriers. Un embranchement ferré est d’ailleurs au programme sur ce site de Dunkerque, appelé à s’étoffer à moyen termes sur un autre foncier de 10,5 hectares. « Alors que Dunkerque-Port entre dans cette nouvelle ère de la mobilité électrique, l’arrivée de Ceva Logistics va permettre d’offrir un panel complet de services aux constructeurs automobiles et de générer du trafic maritime supplémentaire, tout en contribuant ensemble à la transition énergétique », se félicite Maurice Georges, président du directoire de Dunkerque-Port. MR

L’éditeur polonais de solutions technologiques et financières pour le transport Trans.eu Group a annoncé la semaine dernière sur le salon SITL que sa solution d’affrètement Trans For Forwarders intégrait la plateforme de services Sinari Network. Lancée à la fin de l’année dernière par l’éditeur Sinari spécialisé dans les solutions destinées aux acteurs du TRM et de la logistique (OMP, Eliot, GPI, Stock-iT, IT 2000, TAS-TMS, Cofisoft, CJM, Xyric, Item, AxioRoute, Icare, Negsys, Aplus Informatique), cette plateforme Saas permet de simplifier et de fiabiliser les échanges d’informations entre partenaires en interconnectant tous types de TMS. « Grâce à l’association de nos deux offres, les affréteurs pourront gérer de manière intégrée leur processus d’affrètement de l’émission à la réception des données de transports, qu’il s’agisse de commissionnaires, de transporteurs ou encore de chargeurs utilisateurs de notre solution CargoON », souligne Stéphane Eliasu, country manager France de Trans.eu Group. Pour chaque transaction validée sur Trans For Forwarders, Sinari Network fournira aux transporteurs et affréteurs l’ensemble des données de gestion opérationnelle et d’exécution de l’ordre de transport qui seront intégrés dans leur propres TMS ou SI. « Les affréteurs peuvent créer une communauté de partenaires connectés à Sinari Network adressés au travers de Trans For Forwarders », conclut Stéphane Eliasu. AD

Alors que le gouvernement vise toujours à faire passer la part modale du fret ferroviaire français de 9 % aujourd’hui à 18 % en 2030, ce mode de transport est encore source d’insatisfactions, d’après le dernier baromètre de perception des chargeurs sur le transport ferroviaire et le combiné rail/route réalisé par le cabinet Eurogroup Consulting pour le compte de l’AUTF (Association des Utilisateurs de Transport de Fret). Si près de 60% des donneurs d’ordre considèrent comme compréhensibles et lisibles l’organisation et le système de fret ferroviaire français, ils ne sont que 32% à considérer que les offres du marché de transport ferroviaire conventionnel correspondent à leurs besoins. Il en est de même du côté du combiné rail-route, même si la part des donneurs d’ordre estimant qu’il y a adéquation entre offres et besoins a bondi de 20 points entre 2022 et 2023 (+ 5 points pour le transport ferroviaire conventionnel). « Cette hausse peut s’expliquer par une plus faible utilisation de ce mode sur la période précédente pour la plupart des filières », souligne le baromètre. L’insatisfaction générale des chargeurs vis-à-vis du ferroviaire peut quant à elle s’expliquer par les nombreux mouvements de grèves qui ont impacté le secteur en 2023. Les chargeurs font savoir à 56% que ceux-ci ont fortement impacté leurs transports ferroviaires de marchandises sur la période. Résultat, les transports impliquant le ferroviaire sont perçus comme ayant aujourd’hui un moins fort potentiel de développement, surtout qu’ils ont aussi dû composer avec une hausse importante du coût de l’énergie sur 2023. Contrairement à l’édition précédente, où le transport combiné rail/route occupait la première place du classement des modes de transport appelés à connaître un fort développement, il n’arrive cette année qu’en 5^ème position, après le fluvial, le short sea, le combiné fleuve/route et le routier (voir graphique et suite). AD

Le transport fluvial et le combiné fleuve/route ont davantage la cote auprès des chargeurs que le transport ferroviaire et le combiné rail/route (voir brève précédente). C’est en tout cas ce qui ressort d’un autre baromètre réalisé par Eurogroup Consulting pour l’AUTF. Il en ressort que 70% des chargeurs jugent compréhensibles et lisibles l’organisation et le système de fret fluvial français. La qualité de service du transport fluvial est en outre jugée stable par la moitié du panel interrogé, voire en amélioration pour plus d'un tiers d'entre eux (voir graphique). « Le mode fluvial est beaucoup mieux perçu en termes d’évaluation de la qualité de service que le mode ferroviaire, souligne le baromètre. Si les modes fluvial conventionnel et combiné fleuve/route sont considérés comme s’étant plutôt dégradés pour respectivement 14% et 20% du panel, pour le ferroviaire conventionnel et le combiné rail/route, ils le sont à hauteur de respectivement 55% et 43% ». Par rapport au ferroviaire, les donneurs d’ordre sont en outre un peu plus nombreux à estimer que les offres de transport fluvial conventionnel et de transport combiné fleuve/route correspondent à leurs besoins. Les sondés estiment que c’est le cas à 39% au niveau du fluvial conventionnel et à 35% au niveau du combiné fleuve/route. « Les multiples grèves qui ont eu lieu en 2023 ont impacté le fluvial, mais de façon plus localisée que pour le ferroviaire, notamment sur le Rhône où la navigation a été perturbée plusieurs semaines par le blocage d’une écluse », conclut le baromètre. AD

Julia Chastelain de Belleroche a récemment rejoint le promoteur-investisseur et gestionnaire d’actifs logistiques P3 en tant que responsable du développement de sa filiale française. À ce titre, et en lien direct avec son DG Adrien Beuriot, elle a pour principale mission de développer le portefeuille hexagonal de ce poids lourd paneuropéen, que ce soit sous l’angle du développement de nouvelles plateformes logistiques, en ciblant des sites stratégiques, ou via l’acquisition d’actifs existants. Diplômée de l’ESADE Business School et d’un master d’HEC Paris, Julia Chastelain rejoint P3 Logistic Parks après avoir officié ces quatre dernières années chez Amazon en tant que Principal Real Estate, pour accompagner l’expansion de ses opérations logistiques en France et en Espagne. Auparavant, elle avait plutôt exercé côté investisseurs, chez Colony Capital puis comme senior transaction manager au sein de Standard Life Investments. « L’expertise et l’expérience de Julia l’amèneront à jouer un rôle majeur dans l’atteintes des objectifs ambitieux de P3 en France. Après avoir doublé depuis 18 mois pour atteindre près de 600.000 m², notamment grâce à l’acquisition du portefeuille Camelia en 2023 [voir NL 3821], les actifs sous gestion doivent encore croître significativement dans les années à venir », souligne Adrien Beuriot. MR

Les opérations de croissance externe demeurent un levier de développement pour le Groupe Mauffrey. Après l’acquisition en début d’année des activités de manutention industrielle, de transport routier et de manutention fluviale et ferroviaire de la société Patoux en France, le prestataire transport et logistique vosgien vient de racheter l’entreprise La Nettatutto en Italie. Avec cette opération qui lui permet de s’implanter de l’autre côté des Alpes, le Groupe Mauffrey prend le contrôle d’un transporteur spécialisé dans la collecte et gestion de déchets qui emploie 89 collaborateurs et dispose de 90 moteurs (tracteurs, porteurs, ampliroll, balayeuses, bennes à ordures ménagères, etc.). La Nettatutto opère à 100% sur le territoire italien et compte deux sites situés à la périphérie de Milan. « Cette nouvelle acquisition confirme notre développement sur le territoire européen et notre souhait d’internationaliser nos activités », souligne Fabrice Grandgirard, président du directoire du Groupe Mauffrey. AD