« On a de l’or entre les mains, mais la route est encore longue », relève Paul Roudaut, co-gérant des Cargonautes (voir brève suivante) et président de la Fédération professionnelle de cyclo-logistique, qui publie son premier panorama du secteur en France, réalisé par l’association Les Boîtes à Vélo. En plus des données déjà communiquées avant l’été (voir NL 3785), l’étude dresse le profil type de la plateforme cyclo-logistique. D’abord une localisation proche d’un centre urbain dense et d’axes routiers structurants. Un loyer qui sera jugé raisonnable entre 30 et 80€ /m²/an. Et enfin une surface, entre 150 et 800 m², dans la grande majorité des cas, pour abriter une zone de chargement / déchargement, le stockage, la préparation des commandes, la zone des vélos-cargo, avec l’atelier de maintenance qui est souvent internalisé, et enfin les locaux sociaux et administratifs. Le salaire net moyen d’un livreur (hors La Poste et Uber Eats, Deliveroo, etc.), un homme de 33 ans surdiplômé par rapport à ce travail, est estimé autour de 1 500€. VL