Concrètement, qu’est-ce que veut dire une Supply Chain 100% économie circulaire ?, s’interroge notamment l’étude sur laquelle ont travaillé pendant un an Citwell, Soroa et l’Institut national de l’économie circulaire (voir la brève précédente). En voici les principaux ressorts, que l’étude téléchargeable sur le site du cabinet développe évidemment, non seulement sous l’angle des principes, des efforts de (re)définition, des défis réglementaires, des moyens et process, des outils et SI à mobiliser, mais aussi des coûts associés : maximisation du recyclage, réemploi ou remanufacturing, en favorisant à tout moment des boucles courtes ; mise en place d’une maintenance préventive et curative ; meilleure gestion de la fin de vie ; développement des modèles d’économie de la fonctionnalité avec adaptation aux besoins , et gestion d’un stock de composants et/ou matières critiques pour réallocation sur d’autres usages futurs. La supply chain circulaire est une « supply chain 4D », avec une logique de boucles, où l'on recherche la création de valeur positive à chaque étape en évitant le gaspillage des ressources tout en assurant la satisfaction du consommateur, souligne l’étude. « Par rapport à la supply chain linéaire qui sous-tend nos économies, la supply chain circulaire ajoute évidemment toute une complexité supplémentaire, avec ses multiples boucles [voir l’illustration], qu’il s’agit non seulement d’établir mais aussi à faire évoluer pour s’adapter à l’évolution de la disponibilité des ressources dans le temps, aux utilisations concurrentes qui peuvent en être faites », souligne Anaïs Leblanc, directrice associée de Citwell. MR