Reflex a également présenté hier la dernière version SaaS de son WMS, dont le modèle de distribution s’appuie sur Google Cloud, donc sur un cloud public (c’est sur les mêmes fondamentaux que repose sa nouvelle solution Reflex Visibility, voir brève précédente). Lancée en 2017, la version « full web » a certes convaincu plusieurs centaines d’entreprises-clientes, mais reposait sur une logique de cloud privé (du ressort d’Hardis, ou des équipes SI du client pour sa déclinaison on premise). Ce nouvel axe technologique de développement de ses solutions est considéré comme stratégique pour Reflex. « Cela permet un déploiement accéléré, une intégration aisée avec les SI, de réduire les coûts d’infrastructures et de maintenance, dont un retour sur investissement plus rapide », souligne Pauline Poissonnier, responsable commerciale Solutions pour la France. Et la collaboration avec Google Cloud assure une disponibilité maximum de la solution, avec des engagements de services garantis et des niveaux importants de sécurité ou de robustesse, sans compter la possibilité d’enrichir plus aisément les fonctionnalités. Si c’est du côté de la distribution spécialisée que les premières mises en œuvre ont débuté, ces atouts valent aussi pour les autres secteurs cibles de Reflex, prestataires logistiques, acteurs de la distribution alimentaire, du e-commerce, de la pharma/santé ou de l’industrie (à fin 2022, ses solutions étaient déployées chez 440 clients, sur près de 2 000 sites dans 25 pays). « En facilitant les déploiements à l’échelle mondiale, avec un TCO optimal, cette nouvelle distribution adaptée au Cloud public est aussi un élément clé pour faire de Reflex le leader des solutions d’exécution logistiques en Europe », fait valoir Florent Boizard, le directeur de la BU Reflex au sein d’Hardis Group. Mais l’international est déjà un ressort du développement de l’éditeur/intégrateur, à l’image du déploiement mondial de son WMS chez Duracell, voir NL 3509). Avec ses implantations en propre au Benelux, en Espagne, en Pologne (et deux autres pays sous peu), et le renforcement de son réseau d’intégrateurs en Europe (l’un couvre même les États-Unis, l’Inde ou la Chine), Reflex a d’ailleurs enregistré +20% de croissance sur 2022 (soit 67 M€ de CA sur les 156 M€ de l’ensemble d’Hardis). Et l’acquisition de Sislog en Espagne, actée il y a quelques jours, est venue confirmer ces ambitions (voir NL 3724). MR