Parmi les grands 3PL mondiaux, DHL Supply Chain se targue déjà d’être le mieux implanté en Inde, avec déjà près d’un millions de m² et 13 900 collaborateurs répartis sur ses sites au service d’environ 230 clients sur une quarantaine de zones clés du pays. Décidé à creuser l’écart, le groupe annonce un plan d’investissement de 500 M€ sur cinq ans, déjà engagé et visant à doubler ses capacités dans le pays d’ici 2026 (pour atteindre 2 M de m² et 25 000 salariés). Il faut dire que la 5ème économie mondiale est un marché à fort potentiel, avec sa croissance soutenue et la 2ème population d’internautes du globe, en pleine conversion au e-commerce. L’Inde est d’ailleurs l’un des marchés qui contribue le plus à la croissance de DHL SC, au sein d’une région Asie-Pacifique qui représente à ce stade environ 15% de son CA mondial (de 13,8 Md€ en 2021). Sur le plan immobilier, cette manne d’investissement va se traduire par de nombreux chantiers, pour plus d’1,1 M de m², qui s’inscriront dans les objectifs durables du Groupe. Les premières constructions ont été lancées, d’abord de nouveaux campus multi-clients à proximité de la demi-douzaine de métropoles qui représentent plus de la moitié du PIB indien (Bangalore, Chennai, Calcutta, Mumbai, la région de Delhi, et Pune). Et une vingtaine de sites sont aussi au programme dans les capitales d'États à croissance rapide et d’autres villes très dynamiques, sans compter les 5 Business Support Centers qui seront finalisés d’ici 2024, destinés à assurer 24/7 des services à valeur ajoutée pour les clients de DHL SC en Inde (type tour de contrôle transport, analyses commerciales, gestion de factures ou de paiement…). L’investissement sera aussi technologique, en entrepôt afin de déployer l’arsenal d’innovation intralogistique du groupe, et pour sa flotte de véhicules afin d’assurer des livraisons 100% décarbonées en milieu urbain dès 2025. A l’heure actuelle, la clientèle de DHL SC dans le pays relève à 35% du secteur des technologies, 30% du retail et du e-commerce, la santé et les industries manufacturières (dont l’automobile) comptant chacun pour environ 15%. Autant de secteurs très porteurs, alors que nombre de supply chains mondiales s’efforcent de sortir d’une trop forte dépendance de la Chine. MR