Une augmentation de 8 à 20% de l’exposition de son offre grâce à l’ouverture des stocks magasins et une généralisation du ship-from-store et du click&collect figurent parmi les résultats tangibles de la démarche omnicanale initiée par le groupe Etam avec l’éditeur français Kbrw dès la fin 2018, avant la crise sanitaire, et qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui. Le spécialiste de la lingerie, qui s’appuyait sur une plateforme service-client développée en interne, s’était mis en recherche d’un véritable OMS (Order Management System) pour gagner en flexibilité et en réactivité. En quelques semaines est mise en place une plateforme unique connectée à l’ERP, aux applications point de vente et à la plate-forme e-commerce. Puis le projet d’orchestration de commandes va avancer crescendo, en mode test & learn, pour intégrer progressivement non seulement le stock en entrepôt puis tous les magasins de quatre marques du groupe, dans une période où la plupart étaient fermés pour cause de confinement, ainsi que les marketplaces. « Les différentes phases de ce projet ont eu un impact fort sur l’organisation des équipes et leur manière de travailler, avec une collaboration de tous les instants entre le terrain et le siège, mais aussi avec Kbrw qui a accompagné les équipes dans ces changements, souvent en distanciel », note Emilie Barbato, Business Application Manager pour le groupe Etam. Par ailleurs, la RFID adoptée depuis des années chez Etam permet de réaliser à minima deux inventaires par semaine dans les magasins, et de mettre à jour en conséquence le stock proposé via l’OMS. Parallèlement, Kbrw a mis en place une solution pour améliorer les délais de préparation, en challengeant les trois meilleurs magasins pour répondre à une commande en fonction de leur emplacement et de leur stock : si le premier ne parvient à préparer la commande en 30 minutes, celle-ci est automatiquement transférée à un autre magasin, et ainsi de suite. Cette stratégie a permis de diviser le temps de préparation par 5 en moyenne. La collaboration se poursuit notamment en intégrant dans l’OMS des précommandes clients de produits non encore disponibles à la vente, dont la fabrication n’a pas encore été lancée. JLR
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