Sur 2021, la valeur des actifs gérés par Prologis a augmenté de +45% à l’échelle mondiale, pour atteindre 215 Md$ contre 86,7 Md$ en 2019 avant la crise sanitaire. Preuve d’une certaine « ébullition » dans le secteur, son parc mondial ne s’est pourtant accru que de +1,8% l’an dernier, pour atteindre 93 M de m² avec 4735 entrepôts répartis dans 19 pays. Le contexte s’avère « porteur pour l’immobilier logistique », relevait hier Cécile Tricault, la directrice générale Europe du Sud de Prologis, à l’occasion d’une conférence de presse. La demande de m² va croissant, en lien avec les besoins des 3PL ou le boom d’un e-commerce qui mobilise trois fois plus de surfaces pour un même volume de marchandises, « et qui va nécessiter 12 M de m² supplémentaires par an aux États-Unis et en Europe », a-t-elle noté. Chez Prologis, cet appétit des utilisateurs se traduit notamment par un taux d’occupation en hausse de +1,6 points à 97.4 % au global, même un peu supérieur en Europe où le parc a pourtant cru de +7,5% avec l’acquisition de 23 sites pour atteindre les 891, soit un total de 20 M de m². En France, le taux de vacance atteint même le minima record d’1,6% sur les 3,3 M de m² des quelque 123 plateformes de Prologis. « Un niveau jamais vu, et un portefeuille quasi plein qui nous permet notamment de travailler sur d’autres enjeux », notait Cécile Tricault, en soulignant l’accent sur le service aux clients-utilisateurs mis en lumière l’an dernier (voir NL 3287), étayé par une équipe étoffée de 45% (à 65 collaborateurs), et une organisation autour de « Customer Experience Team » qui regroupent ses différents métiers au service des clients sur une zone donnée, de la transaction au facility management (voir suite). MR