Afin d’optimiser le chargement de ses conteneurs export, contexte maritime oblige, le groupe CMP s’appuie sur l’application Piink 3d de mesure de colis développée par la start-up toulousaine Piink Teknology, couplée à son WMS Bext d’Infflux. Acteur majeur de l’import-export spécialisé Lifestyle (mobilier, déco, arts de la table…), CMP vend plus de 100 millions de produits par an à quelque 3 000 clients B2B (grande distribution, enseignes spécialisées, acteurs du-e-commerce), y compris à l’international dans 75 pays. Et c’est pour le chargement des palettes dans ses conteneurs destinés à l’Afrique et l’Amérique du sud que cette solution a été mise en œuvre à l’été 2021 sur sa plateforme de 100 000 m² à Amblainville, ouverte courant 2018 et équipée du WMS Bext (voir NL 2998). « Face à la flambée des prix du transport maritime et à un rebond de la demande mondiale, notamment en biens d’équipement, nous devions impérativement automatiser et fiabiliser la mesure de nos colis, regroupés sur des palettes, pour absorber ce pic d’activité export et charger les containeurs aux coûts les plus justes », indique Mario Martins, le directeur de ce site qui procède chaque semaine à quelque 90 000 expéditions de colis. Et il fait valoir l’agilité, la facilité de mise en œuvre, d’administration et d’utilisation par les opérateurs de la solution innovante de Piink Teknology, qui associe technologies de capture, réalité augmentée, IA et machine learning. Parmi les briques développées par cette start-up fondée en 2017, son application de dimensionnement Piink 3d permet d’automatiser la mesure des colis afin de fiabiliser les « masters data » en corrigeant les écarts entre l’attendu et le réel. L’enjeu est d’autant plus important chez CMP que sa gamme connait un fort renouvellement. Piink 3d y est utilisée en version mobile et fixe, associée à un système de pesée, avec une exportation des datas en question dans le WMS Bext qui permet ensuite d’optimiser les étapes d’emballage, de palettisation et d’empotage. L’enjeu pour l’entreprise est notamment d’optimiser les m³ dans ses conteneurs export, avec des gains à la clé vu l’envolée du fret maritime, et de maitriser l’impact de l’évolution des tarifs sur ses prix de vente, « voire de gérer au mieux ses priorités de fabrication ». MR