A compter du mois d’octobre, le joaillier new-yorkais Tiffany (en cours de rachat par le groupe LVMH), jouera la carte de la transparence totale sur la traçabilité de ses diamants, en fournissant l’intégralité des détails en matière de provenance ainsi que de parcours de ces derniers, de la mine jusqu’à la boutique. En raison de la complexité des supply chain mondiales de ce type de produit (et des difficultés liées à la collecte d’informations au niveau des sources d’approvisionnement), ce projet aura mis deux décennies avant de voir le jour, selon le groupe. Les diamants sont, dans un premier temps, extraits dans des pays tels que l’Afrique du Sud, la Russie, le Canada, le Botswana, l’Australie ou la Namibie, puis transportés à Anvers en Belgique pour y être enregistrés et triés (selon la taille, la couleur, la clarté…). Suite à cela, les pierres brutes s’envolent vers des pays comme Maurice, le Botswana ou le Cambodge afin d’être taillées et polies avant d’être ensuite expédiées dans des laboratoires aux États-Unis et en Asie du Sud-Est pour le calibrage et le contrôle qualité. Les diamants sont alors envoyés dans les manufactures de Tiffany aux Etats-Unis pour y être travaillés et montés en bijoux. Une fois fabriqués, les bijoux sont expédiés dans les boutiques à travers le monde. Chaque acheteur se verra remettre, dès cet autonome, un certificat accompagnant son diamant mentionnant les informations inhérentes à son parcours. JF