L’association réunissant les acteurs de l’immobilier logistique et de la supply chain relaie le récent appel du gouvernement à une solidarité de circonstance entre les bailleurs et les petites entreprises locataires. Afilog s’associe ainsi à la demi-douzaine d’associations et fédérations de bailleurs qui ont cosigné il y a une semaine une communication approuvant « sans réserves » les mesures d’urgence mises en place par les pouvoirs publics dans le cadre de la crise sanitaire en cours. L’attention des bailleurs se porte particulièrement sur le cas des TPE et PME relevant de l’un des secteurs dont l’activité est interrompue en application de l’arrêté du 15 mars 2020, et celles d’entreprises d’autres secteurs dont l’activité est fortement impactée. Y compris donc les entreprises dédiées à la logistique, dont certaines fonctionnent évidemment mais dans des conditions économiques hors norme, ou les entreprises dont les activités logistiques sont redimensionnées ou en suspens. Les aménagements des conditions contractuelles suggérés par le gouvernement portent d’une part sur l’appel des loyers et charges, qui pourrait se faire mensuellement plutôt que trimestriellement (sachant que l’enjeu concerne les tout prochains jours), et d’autre part la suspension du recouvrement des loyers et charges à partir du 1er avril 2020 (et pour les périodes postérieures d’arrêt d’activité imposées par l’arrêté). A la reprise de l’économie, ces loyers et charges pourraient faire l’objet de différés de paiement ou d’étalements sans pénalité ni intérêts de retard, en fonction de la situation des entreprises en question. « Il s’agit de recommandations. La décision de rejoindre la démarche reste une décision d’entreprise et revient pleinement à chacun des adhérents, selon ses propres marges de manœuvre. Afilog propose une posture commune et celle-ci ne peut être, en ces temps de crise, autre que celle de l’intérêt collectif primant sur l’intérêt individuel. J’ai l’intime conviction que c’est collectivement que nous allons dépasser la crise et retourner ensuite à un contexte économique et concurrentiel normal », estime Claude Samson, le président d’Afilog. MR
Claude Samson, le président d’Afilog
Crédit photo Afilog