Dans un communiqué commun FNTR, TLF, CSD et Unostra, les entreprises de transport routier de marchandises et de la logistique en France se déclarent en « état d'urgence économique et sociale ». Elles estiment que depuis deux semaines, les différents blocages de camions sur les routes ou dans les zones d'activité (ce qui a paralysé l'activité de nombreux entrepôts) ont entraîné des pertes d'exploitation de plus de 400 M€. « Des entrepôts sont inaccessibles et les personnels sont menacés » indique le communiqué qui insiste sur le caractère « dramatique » de la situation, qui induit un risque majeur et à court terme sur les emplois. « Il est indispensable que le gouvernement mette en place, et ce très rapidement, un accompagnement des entreprises de transport qui sont dans l'incapacité non seulement de livrer mais aussi d'assurer leurs différentes échéances. Faute de quoi elles seront contraintes de mettre la clé sous la porte » déclarent Jean-Christophe Pic et Claude Blot, respectivement président de la FNTR et de l'Union TLF. JLR
Photos de haut en bas :
Jean-Christophe Pic, président de la FNTR
et Claude Blot, président de l'Union TLF
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Jean-Christophe Pic, président de la FNTR
et Claude Blot, président de l'Union TLF