Ce n’est plus une menace (voir NL 4044), mais bien une réalité. Plusieurs dizaines de milliers de membres de l’ILA (International Longshoremen’s Association) se sont mis en grève aujourd’hui, paralysant ainsi pour une période indéfinie l’activité de nombreux ports états-uniens de la façade Atlantique, de la côté Est jusqu’au Golfe du Mexique. Leurs revendications : une augmentation de salaire de 77% étalée sur une période de 6 ans et des garanties face à un mouvement d’automatisation des terminaux portuaires. Après 4 mois sans discussions officielles, l’ U.S. Maritime Alliance (USMX) a soumis hier à l’ILA une proposition d’augmentation de salaires de plus de 50% sur 6 ans mais l’offre aurait apparemment été rejetée par le syndicat. Hier, la chambre de commerce des Etats-Unis (qui représente les plus grosses multinationales du pays) avait demandé expressément au président Joe Biden d’intervenir dans les négociations en invoquant la loi Taft-Hartley (qui limite le droit de grève). JLR