Newsletter quotidienne n° 4002

Chargé de mettre en musique les exploits d’un certain village gaulois, le barde Assurancetourix finit immanquablement bâillonné à l’écart, quand sa place serait au centre du banquet. Deux mille ans plus tard, c’est bien au centre du cercle que siège le responsable Supply Chain chargé de mettre en musique opérationnelle la stratégie d’entreprise, ou de monter au créneau quand ça barde. Et les défis qu’il a eu à affronter des dernières années pourraient se décliner en autant d’albums : face au péril du Covid, aux pénuries de composants, aux risques géopolitiques, aux embardées des taux de fret, aux attaques en Mer Rouge, etc. Si la fonction Supply Chain ne peut assurer que les risques adviennent, à elle de les prévenir et les circonvenir, voire de les anticiper en mode « Désamorcetourix ».

En guise de lyre pour s’accompagner dans la tâche, le barde SC dispose d’une panoplie toujours plus étendue d’outils digitaux, de la prévision-planification dopée à l’IA aux plateformes de visibilité et pilotage des flux, en passant par les solutions intralogistique et robotique pour gérer efficacement les à-coups de l’activité en entrepôt. Les habitués du salon Supply Chain Event auront reconnu les trois domaines fonctionnels faisant l’objet d’un cycle dédié dans le programme de conférences des dernières éditions, renvoyant aux grandes familles de solutions APS, TMS ou WMS, auxquelles se sont greffées OMS, WCS ou DMS, sans parler des plateformes et outils SaaS innovants qui ne relèvent d’aucun acronyme. Pour la prochaine édition de SC Event, les 12 et 13 novembre Porte de Versailles, Supply Chain Magazine est à nouveau à la manœuvre pour construire ce programme de conférences, en tant que co-organisateur de ce salon « activateur de transformation digitale » aux côtés de RX France. Et plutôt que d’ajouter un 4^ème cycle centré sur un secteur d’activité, comme lors des éditions précédentes, c’est un nouveau cycle fonctionnel qui fera son apparition, baptisé Gestion des risques, Traçabilité & Conformité. En privilégiant toujours les retours d’expérience, l’idée est de voir témoigner des responsables SC sur les initiatives et les outils mis en œuvre pour « désamorcer » les risques, quelle qu’en soit la nature. Par exemple le risque réglementaire qui monte dans les entreprises sommées de veiller aux bonnes pratiques à l’échelle de leur toute leur filière.

Vous êtes un praticien mobilisé sur ce nouvel axe Supply ? Inscrivez d’ores et déjà SCE dans votre agenda automnal. Vous êtes un fournisseur de solutions ou un cabinet de conseil susceptible d’outiller ou accompagner les entreprises face à ces nouveaux défis ? Il est encore temps de rejoindre le cercle des exposants. Maxime Rabiller

Pour exposer sur Supply Chain Event, contactez Sampiero Carlotti chez RX France : sampiero.carlotti1@rxglobal.com

Fabricant français de sièges de bureau et de collectivités, Sokoa a revu il y a quelque mois la zone d’expédition de son usine située à Hendaye, dans le Pays-Basque. Accompagnée par Equans Digital, entité spécialiste de la transition digitale du groupe Equans, l’entreprise l’a doté d’armoires de stockage verticales Modula et d’une solution robotisée permettant de constituer des palettes en mode ‘Tetris’ grâce à la prise en compte de différentes règles métiers (colis orientable, poids, fragilité, dimensions palettes, hauteur maximum, etc.). A travers ses interfaces, l’algorithme se nourrit soit des données client (ERP), soit d’informations temps réel issues de capteurs (mesure, pesage, scan dimensionnel, lecteur d’étiquettes, etc.) pour générer les plans de palettisation à la demande. Opérationnelle depuis trois mois, et à raison de 800 à 900 colis gérés par jour, la solution robotique a déjà permis de consolider 6.200 palettes constituées de plus de 34.000 colis. « Aujourd’hui, plus de 70 à 80 % des colis sont gérés automatiquement par le robot, améliorant par là même le quotidien des huit collaborateurs de Sokoa qui, auparavant, étaient amenés à manutentionner 15 à 20 tonnes de colis par jour », souligne Equans Digital. Doté de cet équipement, qui a nécessité un investissement d’environ 1,2 M€, Sokoa a aussi amélioré sa qualité de service. « Plus de soucis de débords de colis à traiter, plus de re-palettisation à effectuer en cours de route pour optimiser les volumes au sein des camions, nos palettes arrivent chez nos clients exactement telles qu’elles étaient en sortie d’usine, illustre Nicolas Charrier, directeur d’usine et de production de Sokoa. Quant à la réduction visée de 10 à 15% du nombre de camions sur la route, l’impact est encore difficilement mesurable aujourd’hui mais devrait l’être dans les prochains mois ». AD

Dans le cadre de l’initiative impack't qu’il a lancée en novembre 2023 pour identifier collectivement les sujets permettant de réduire l’impact environnemental des emballages tout le long de la chaîne de valeur, l’organisme de standardisation GS1 France veut embarquer les acteurs des PGC en France dans un test grandeur nature de la GS1 SMART-Box. Ce bac plastique connecté (600x400x211 mm), réutilisable au moins 100 fois et doté d’un code GRAI unique, est destiné à remplacer les emballages logistiques jetables (cartons, films plastiques, etc.). Il a été développé il y a quelques années par GS1 Allemagne, avec la production d’une première grande série en 2021 par l’industriel Utz. Un test outre-Rhin a été effectué sur la supply chain des cosmétiques impliquant Beiersdorf, Cosnova, Henkel, Kao, L’Oréal, Procter & Gamble, dm-drogerie, Edeka, Müller et Rossmann. A noter que le loueur IPP le fait figurer à son catalogue. GS1 France propose de mettre à disposition de l’écosystème qui serait intéressé un outil d’évaluation pour mesurer les impacts directs de l’usage de la GS1 SMART-Box chez chaque utilisateur, avant de constituer un consortium européen sur le sujet en 2025. JLR

Le 2 juillet, à la Cité Universitaire Internationale de Paris Montsouris, vous êtes invités à participer du Forum des Rois de la Supply Chain 2024 et à voter pour vos favoris parmi les 6 équipes finalistes. D’ici là, découvrez ce mini-focus sur l’un des partenaires de cet évènement-phare, Matilog, avec qui vous aurez l’occasion d’échanger tout au long de la journée, lors des pauses et du déjeuner.

Matilog est un cabinet de conseil en Supply Chain depuis 10 ans, spécialisé dans l’accompagnement de bout en bout de ses clients dans leurs projets d’intralogistique, en intégrant les solutions techniques optimales adaptées à leurs métiers et à leurs besoins. Le fait d’être également Intégrateur officiel de Speed WMS de BK Systèmes permet aux équipes de Matilog d’avoir une vision immédiate et périphérique de solution globale à mettre en œuvre avec un outil fiable, évolutif et surtout facilement appréhendable par les opérateurs. Ces derniers sont au cœur de chaque projet mené par l’entreprise, process simples, matériels fonctionnels, courbe d’apprentissage rapide et polyvalence aisée constituent pour Matilog les éléments de base pour une intralogistique performante. Matilog, la logistique simplement. A noter que le cabinet est en lice parmi les 6 finalistes aux Rois de la SC 2024 avec la société Ekoï.

Pour participer au Forum des Rois 2024 du 2 juillet (inscription obligatoire), cliquez ici

Afin d’améliorer le rendement sur son centre de conditionnement de 12.000 m² à Wormhout, près de Dunkerque, la société familiale Flandr’œufs a chargé Transitic d’un projet sur mesure, après une première collaboration en 2019. Il s’agissait cette fois de concevoir et mettre en œuvre une installation concourant au convoyage, à l’emballage et à la palettisation de plusieurs centaines de millions d’œufs par an destinés à la grande distribution, la restauration ou les grossistes, avec l’impératif de ménager ces produits fragiles. Le tout pour permettre à Flandr’œufs d’assurer la croissance des volumes traités tout en améliorant le confort de travail des 45 salariés du site. Ce système complet compte 300 mètres de convoyeurs répartis sur deux lignes de production permettant chacune de traiter 100.000 œufs à l’heure. La mise en carton des boites et plaques en sortie des calibreuses est effectuée par les opérateurs au niveau de 14 nouveaux postes de travail ergonomiques. Des modules s’abaissent automatiquement pour leur faciliter la tâche et leur éviter tout port de charge en injectant les cartons sur les convoyeurs qui les acheminent vers une fin de ligne dotée de 6 étiqueteuses et 2 scotcheuses automatiques, avant le passage par un peigne de tri qui les dispatche vers deux robots palettiseurs. Transitic s’est assuré de la fluidité des mouvements à chaque étape du processus, en recourant notamment à des rouleaux motorisés et des modules de transfert spécialement conçus pour éviter les mouvements trop brusques. L’ensemble est piloté par la suite Open WCS de Transitic, qui a par ailleurs veillé à concevoir une installation sobre en consommation énergétique. MR

A la recherche d’une solution d’optimisation de ses inventaires, l’équipementier automobile sud-africain GUD Filters a opté pour ZetesMedea Full Pallet Inventory. Développée par le groupe belge Zetes, cette solution repose sur un lecteur mobile ImageID monté sur un chariot élévateur qui circule dans les allées en identifiant les différents codes-barres des palettes. GUD Filters n’a ainsi plus à procéder comme auparavant à une fermeture semestrielle de ses entrepôts pour effectuer un inventaire général. « Nous avons pu réduire considérablement les délais de comptage des stocks, mais aussi améliorer la productivité de l'entrepôt et notre agilité opérationnelle », résume James Naidoo, directeur de la division IT chez GUD Filters. La solution a déjà percé chez des prestataires, à l'image du groupe Prévoté (voir NL 3950). AD