Baptisé REVA (Renault Villeroy Automatisation), le projet mené par la marque au losange avec Exotec est la première installation de cette solution chez un constructeur automobile (voir brève précédente). Il vise à augmenter les capacités de sa plateforme de Villeroy dans le cadre d’une réorganisation de la gestion des quelque 300.000 pièces détachées relevant de l’après-vente des marques du groupe (Renault, Dacia et Alpine) pour leurs plus récents modèles comme de plus anciens. Il a notamment permis de transférer une partie de l’activité jusque-là gérée sur une autre plateforme proche de Paris, récemment déménagée vers un nouvel entrepôt de 80.000 m² à Puiseux-Pontoise, dans le Val d’Oise (voir NL 3354). Ce dernier peut ainsi se concentrer sur les pièces destinées à l’export vers l’ensemble des marchés internationaux, dans une logique d’expédition de stocks palettisés. Quant à sa 3ème plateforme dédiée aux pièces de rechange dans l’Hexagone, à Flins, elle se concentre sur les pièces d’envergure, type moteur ou transmissions. On notera que Renault dispose d’autres sites de ce type au Brésil, en Corée du sud et en Roumanie, pour gérer les pièces d’origine destinées en exclusivité à son réseau après-vente, produites par ses différentes usines dans le monde ainsi qu’un tissu de 4.300 fournisseurs. A Villeroy, les pièces traitées sont destinées aux concessionnaires en France et dans les proches pays européens, certains regroupés pour disposer de stocks de proximité. Soit un peu plus de 450 clients livrés depuis l’Yonne. L’atout en matière d’efficacité que procure le système Exotec est au cœur d’un niveau de service qui leur permet de commander en urgence jusqu’en fin d’après-midi pour une mise à disposition des pièces dans leurs ateliers le lendemain avant 7H (en France). Ces clients directs constituent le premier rideau de l’après-vente de Renault Group, puisque ce sont auprès des concessionnaires en question que s’alimentent en pièces quelque 3.000 « agents », garages indépendants multimarques. MR