Newsletter quotidienne n° 3974

La distribution des produits cosmétiques du groupe Clarins fait l’objet d’un partenariat stratégique avec FM Logistic, qui déploie un réseau agile et flexible mieux à même de répondre à ses enjeux de développement et d’excellence opérationnelle à l’échelle de dix marchés européens. La formule s’appuie à la fois sur trois sites logistiques, celui de Clarins à Amiens et deux de FM en Italie et en Espagne, mais aussi sur une tour de contrôle inédite, développée sur mesure. Cette dernière permet d’assurer une visibilité sur les flux en temps réel qui va contribuer à optimiser la planification des commandes, à gérer les risques de façon plus proactive, à améliorer la satisfaction clients, ainsi qu’à veiller à l’optimisation de l’impact RSE de ces opérations et du transport associé. Le partenariat signé entre ces deux entreprises –familiales, précisent-elles– s’inscrit dans le droit fil d’un projet pilote mené en commun sur deux ans à l’échelle européenne, et qui débouche aujourd’hui sur la mise en place de cette chaîne de distribution optimisée, plus robuste et durable. On notera ainsi que FM Logistic mobilise pour Clarins ses entrepôts multi-clients de Vellezzo Bellini, en Lombardie, et celui d’Illescas près de Tolède, récemment entré au service du groupe cosmétique. « Nous voulons offrir à Clarins la meilleure qualité opérationnelle possible, et ce sur l’ensemble de leur chaîne logistique, souligne Jean-Christophe Machet, le président de FM Logistic. Pierre angulaire de notre promesse d’excellence stratégique, la tour de contrôle constitue un formidable outil d’aide à l’optimisation des flux de nos clients, en leur garantissant une efficacité et une transparence de bout en bout ». Et en écho chez Clarins, son Business Support Transformation Officer Denis Martin fait valoir que « ce partenariat répond à nos engagements pour une expérience client toujours plus performante, en assurant une qualité de livraison rapide, fiable et agile, tout en réduisant notre empreinte environnementale grâce à une localisation des hubs au plus proche de nos clients et au recours à des transports plus propres ». MR

Dans la famille des outils de gestion du transport, c’est une solution dite de « station chargeur » que lance Interlog sous le nom de Transware. Destiné à gérer les expéditions multi-transporteurs, cet outil conjugue des fonctionnalités de production et des capacités avancées de pilotage des plans de transport pour en améliorer la performance et optimiser les budgets. Capitalisant sur plus de 15 ans d’expérience d’Interlog et de ses clients utilisateurs exclusifs, cette solution est lancée dans une version standardisée en SaaS qui se veut tout-en-un, avec une interface unique pour la programmation et l’exécution des expéditions multi-transporteurs. Son périmètre fonctionnel englobe ainsi l’assignation des commandes transmises par l’ERP (sur la base de critère de prix, poids, volume, destination, etc.), l’impression des étiquettes propres à chaque transporteur ou les factures en lien avec un éventuel volet douanier, la transmission par EDI des informations associées, mais aussi le suivi temps réel des expéditions, la gestion centralisée des preuves de livraison (POD) ou des anomalies. Transware permet en outre de générer des rapports de fin de journée, ainsi que de procéder à des simulations pour mieux anticiper les variations d’activité. « Son atout est non seulement de simplifier le travail de l’utilisateur final et de gagner un temps considérable grâce à sa dimension tout-en-un offrant une vision globale de l’expédition jusqu’à la livraison, mais également d’intégrer facilement les différents transporteurs et s’adapter en permanence aux plans de transport, souligne Romaric Julien, Product Owner Transware chez Interlog. Grâce à ses fonctions de tracking, l’outil permet aussi d’assurer un suivi et une traçabilité des colis en temps réel, renforçant ainsi le respect de la promesse client et une plus grande qualité de service ». Bénéficiant de l’expertise métier d’Interlog en termes d’analyse et d’optimisation des dépenses de transport (et nativement interfaçable avec sa solution Freight Spend Management), Transware permet de pousser loin sur le volet économique en intégrant l’analyse des données de facturation et de transport, et en identifiant précisément les possibilités de diminution de coûts. MR

La récente enquête menée par le cabinet de conseil Citwell auprès d’entreprises de diverses tailles (49% ETI, 33% grandes entreprises, 18% PME) est riche d’enseignements sur la transformation en cours en intralogistique. A commencer par ce pourcentage : 75% des entreprises interrogées qui ne possèdent qu’un seul entrepôt ne souhaitent pas recourir à l’externalisation. Il semble d’ailleurs que dès que le nombre d’entrepôts augmente, le ratio d’entrepôts externalisés/internalisés tend à s’équilibrer, avec des particularités suivant les secteurs : santé et hôpitaux, en PGC et pharma pour les plus internalisés et industries lourdes, agroalimentaire et luxe pour les plus externalisés, intralogistiquement parlant. Côté développement durable, la conscience collective semble au rendez-vous puisque 93% des entreprises interrogées ont lancé au moins une initiative dans ce domaine en intralogistique. Les trois actions qui arrivent en tête sont le relamping, les détecteurs de présence pour économiser de l’électricité et le ré-engineering l’emballage (voir illustration). « Lors de nos interventions chez nos clients, nous notons toutefois qu’ils rencontrent des difficultés à identifier les initiatives réellement impactantes pour leurs activités et donc à maximiser le gain écologique de leurs investissements » fait remarquer Maxence Chrétien, directeur chez Citwell. Autre idée reçue battue en brèche : si 54% des entreprises interrogées disposent d'au moins un entrepôt mécanisé, les entrepôts traitant du flux e-commerce sont loin d’être majoritairement dans ce cas. Et voici une autre info qui ne laissera pas indifférents les éditeurs de logiciels de gestion d’entrepôt : 71% des entreprises du panel interrogé par Citwell n’ont procédé à aucune mise à jour de leur WMS actuel, ni mis en œuvre de nouvelle solution en la matière depuis ces 5 dernières années ! JLR

Le transporteur et 3PL Dachser a ouvert le 15 avril en région parisienne une nouvelle agence dénommée Roissy Contract Logistics, située en réalité dans un parc Logicor sur la commune de Moussy-le-Neuf, près de l’aéroport. Une soixantaine de collaborateurs travaillent déjà dans cet entrepôt de 20.000 m² (dont 700 m² de bureaux), équipé de 21 portes à quai et de 2 rampes, pour une capacité de stockage de 29.500 palettes. A proximité de son agence Air & Sea situées à Vémars et de l’agence de transport à Villeparisis, ce nouveau site Dachser permet notamment de répondre aux besoins de clients existants, dont la plupart sont issus du secteur du bricolage, du bâtiment et de la santé, face à une croissance de leurs activités. A noter que l’entrepôt est aussi certifié pour stocker des marchandises dangereuses telles que les aérosols et les liquides inflammables. « Grâce à notre offre combinée de différents services et à l’étroite collaboration entre ses équipes Air & Sea Logistics et Road Logistics, Dachser va pouvoir s’appuyer sur cette nouvelle implantation pour soutenir son activité au plus près de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. Cet entrepôt représente également une possibilité supplémentaire de stocker les produits de nos clients en proximité de Paris. Cet atout nous permettra de réduire les délais d’accès à la capitale notamment durant les Jeux Olympiques » a précisé Frédéric Possien, General Manager pour Dachser Ile de France Nord Est. JLR

Premier laboratoire de l’industrie pharmaceutique japonaise (environ 50.000 salariés et plus de 25 Md€ de CA), Takeda étoffe les capacités de production et les moyens logistiques associés de son site belge de Lessines, à mi-chemin entre Bruxelles et la frontière française. Actif depuis une cinquantaine d’années mais entré dans le giron de ce groupe en 2019, ce site de 1.200 collaborateurs compte aujourd’hui parmi ses plus importants hors du Japon, avec une spécialité dans les thérapies dérivées du plasma. Il a fait l’objet de 300 M€ d’investissement pour y bâtir une nouvelle unité de production « du futur », mais aussi un entrepôt de 6.700 m², avec une partie grande hauteur qui héberge un transstockeur plutôt destiné à de larges bacs de Mecalux (qui avait déjà équipé un autre site de Takeda en Pologne). Une autre zone mobilise des AGV pour la manutention et le transfert de palettes. La fiabilité des opérations sur place bénéficie en outre du déploiement de la RFID par le spécialiste Aucxis, ou de process d’inventaire par drone. La consolidation de la capacité de stockage sur site vise à rendre sa chaine d’approvisionnement plus robuste, indique Takeda, contribuant ainsi à réduire le cycle de production et d’expédition des traitements en question, destinés à plus de 250.000 patients dans 80 pays. Au-delà de ce volet technologique, Takeda fait valoir l’accent du projet sur le « durabilité environnementale », avec une exploitation neutre en émissions de GES. Notamment grâce à l’optimisation de la consommation d’énergie et l’alimentation 100% EnR, mais aussi compte tenu de l’effet de cette centralisation du stockage sur le volet transport (-330.000 km/an pour ses camions).« Cet investissement dans l'infrastructure logistique s'aligne sur l'engagement mondial de Takeda à déployer des technologies de pointe et des pratiques durables sur l'ensemble de nos sites de fabrication », fait valoir Geoffrey Pot, manager des Operations du site. MR