D’après le dernier classement annuel du cabinet d’analyse Sea-Intelligence, la fiabilité des armateurs en matière de transit time a retrouvé l’an dernier son niveau de 2020, à 62,2% (+19,5 points). Comme en 2022, c’est le danois Maersk qui a décroché la première place du Top 13 de ce classement avec un taux de fiabilité de 67,7%, devançant l’italo-suisse MSC (65,9%) et le français CMA CGM (62,8%). Suivent au-dessus de la barre des 60% les compagnies taiwanaises Evergreen (61,9%) et Wan Hai (61,3%). Les trois dernières places du classement sont quant à elles occupées par les armateurs taiwanais, sud-coréen et japonais Yang Ming, HMM et ONE. « Tous les armateurs ont enregistré des progressions à deux chiffres de leur taux de fiabilité sur 2023, souligne le cabinet d’analyse dans son communiqué. La moyenne globale reste toutefois loin de celle enregistrée sur la période sur la période 2012/2019. Elle oscillait dans une fourchette allant de 70% à 80% ». Un niveau qui ne devrait pas être retrouvé de sitôt. « Le contexte géopolitique dégradé, couplé aux nouveaux aléas climatiques, ne plaide pas en faveur de la stabilité et de la ponctualité, vient de faire savoir le commissionnaire de transport digital Ovrsea. C’est pourtant l’un des objectifs recherchés par Maersk et Hapag-Lloyd avec la création de leur future alliance baptisée Gemini Cooperation ». Annoncée en début d’année (voir NL 3907), elle vise un taux de fiabilité horaire de plus 90 %. AD