Pour montrer le savoir-faire de sa plateforme SaaS de mesure et de pilotage de l’empreinte environnementale pour l’industrie agroalimentaire, Carbon Maps s’est attaqué à la filière blé en France. La « Climate Tech » française (voir NL 3717) ne s’est pas contentée de s’alimenter avec des bases gouvernementales telle qu’Agribalyse, mais a réalisé sa propre modélisation en combinant plusieurs bases de données et des informations de la littérature, et en prenant en compte plusieurs facteurs tels que les émissions de gaz à effet de serre, l’impact sur la biodiversité et la consommation d'eau. La principale conclusion de ces travaux est que contrairement à ce que l’on pourrait penser, l'approche « locale » n'est pas toujours la plus efficace d’un point de vue environnemental. Il s’avère en effet plus écologique d'importer du blé depuis des régions fertiles bénéficiant d'une irrigation naturelle et nécessitant moins d'intrants, plutôt que de chercher à approvisionner les moulins locaux, en Occitanie par exemple, où l’empreinte environnementale de la production de blé est 70% plus élevée que dans les Hauts-de-France. JLR