Petit électroménager (suite)

Le groupe Seb fait bouger les lignes avec sa plateforme XXL de Bully-les-Mines

NewsLetter | Le groupe Seb fait bouger les lignes avec sa plateforme XXL de Bully-les-Mines | publié le : 14.06.2023

Tout est hors normes dans ce projet d’entrepôt de 100 000 m² à Bully-les-Mines (voir article précédent), dont la paternité revient au développeur investisseur Parcolog Gestion – Primelog, dès 2016, très en amont des discussions engagées par la suite avec le groupe Seb (en 2021) et sa décision d’y investir quelque 80 M€ (soit 1% de son CA mondial). « Des terrains de cette taille-là, c’est fini » nous a d’ailleurs confié hier Hélène Fort, la directrice générale de Parcolog en faisant notamment référence aux objectifs Zéro Artificialisation Nette (ZAN) de la loi Climat et Résilience. A noter que le projet s’est déroulé dans le calendrier et l’enveloppe budgétaire prévus, hormis un surcoût de 3€ par m² de la dalle, lardée de fibres métalliques qui devaient être produites…par l’usine d’Azovstal de Marioupol. Pour le groupe Seb, la localisation de son nouveau centre logistique pour l’Europe occidentale, certifié Bream Very Good, a bien sûr des conséquences sur ses flux amont : jusqu’à présent les produits importés d’Asie (60% des références) arrivaient par Le Havre et par les ports du range Nord. Désormais, la principale porte d’entrée sera Dunkerque, avec certains flux maintenus sur Anvers. Ensuite, les conteneurs maritimes sont déjà acheminés par barge jusqu’au Port de Lille, à une trentaine de km de Bully, puis par une noria de camions. Quand le Port de Béthune sera prêt, sans doute l’année prochaine, cette distance de post-acheminement diminuera de moitié et justifiera l’emploi de tracteurs électriques. Par ailleurs, côté transport routier, le site devrait disposer d’ici à fin 2024 d’une cuve de biocarburant (Oléo 100). Orchestré par le WMS Reflex de Hardis (et non plus Oxygen, le WMS interne « historique » de FM Logistic), l’entrepôt ne compte aucun équipements de mécanisation hormis un bras robotisé pour la palettisation dans l’atelier de copacking, conçu pour traiter 1 M de pièces par an. A Bully, la préparation de commandes, qui concerne à 60% des palettes complètes, ne justifie pas actuellement de faire appel à l’automatisation. Cependant, un projet serait à l’étude sur la partie réception / expédition pour automatiser la rétention de palettes sur les quais à l’aide de shuttles. JLR

Un bras robotisé (de marque Yaskawa) est pour l’instant le seul élément d’automatisation présent sur le site de Bully-les-Mines. © J.-L. Rognon

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