L’e-commerce pourrait-il sauver l’humanité ?

NewsLetter | L’e-commerce pourrait-il sauver l’humanité ? | publié le : 05.06.2023

Il y a un mois, l’Ademe et le Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires ont présenté les résultats d’une grande étude intitulée « e-commerce : impacts environnementaux de la logistique, des transports, et des déplacements ». A l’époque, mea culpa, j’avais survolé les 167 pages et les 14 scénarios étudiés (livraison à domicile, point relais, en magasin, etc), pour me concentrer sur les conclusions du rapport, qui identifie trois niveaux de progrès en la matière : réduire les déplacements des consommateurs en voiture, améliorer les taux de chargement des véhicules de transport, et verdir les prestations de transport. Pas de quoi fouetter un ChatGPT… En fait, j’étais passé à côté d’une info intéressante, livrée au détour d’un graphique qui compare les scénarios d'achat d'une paire de chaussures via le commerce en ligne (livraison en point de retrait vs à domicile). « Le mode de déplacement du consommateur pour retirer un colis ou aller en magasin peut présenter une contribution non négligeable dans l’empreinte carbone d’une livraison d’un colis depuis son lieu de stockage jusqu’à sa réception au domicile » peut-on y lire. Par rapport à une tournée de livraison optimisée, l’empreinte triple dans le cas d’un déplacement consommateur 100% dédié et réalisé en voiture thermique, et double pour un déplacement 50% dédié (si on va chercher ses enfants à l’école). Et même un déplacement 100% dédié réalisé en transport en commun aurait une empreinte carbone en g C02/colis livré 50% supérieure à celle d’une livraison à domicile dans les règles de l’art ! Voilà de quoi donner du cœur à l’ouvrage aux expressistes, dont les efforts pour réduire leur empreinte carbone sont challengés par l’augmentation des volumes de colis à livrer. Doit-on en conclure que les magasins, qui par ailleurs occupent des surfaces et utilisent de l’énergie, seraient plus néfastes pour l’environnement, et que le meilleur modèle pour la planète serait de rester chez soi à attendre la livraison de tous les produits commandés sur le net ? Je caricature bien sûr, mais socialement parlant, cette perspective ne me paraît pas des plus alléchantes. Jean-Luc Rognon

Pour consulter l’étude en question, cliquez ici

© S. Trouvé – Téma Agence

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