Arrivé à la tête du groupe en 2018, Victor Emmanuel Vieilly a revu le mode de financement du groupe SPI en 2021 en optant pour un prêt à impact d’environ 30 M€. Le spécialiste français des prestations de conditionnement industriel, de copacking et de services logistiques a ainsi souhaité accélérer sa stratégie RSE avec ce mode de financement où le taux d’intérêt est indexé à l’atteinte d’objectifs annuels préalablement définis sur la base de critères environnementaux, sociaux ou de gouvernance (ESG). Avec son principal partenaire bancaire (LCL), le groupe SPI s’était fixé pour objectifs d’augmenter le taux de recyclage de ses déchets, de réduire sa consommation énergétique et d’améliorer la sécurité de ses collaborateurs. Grâce à des actions de sensibilisation, de valorisation et d’identification de nouvelles filières de recyclage, son taux de recyclage déchets s’est établi dès la première année à 89,7 % pour un objectif initial de 89 %. Sa consommation de gaz a baissé de plus de plus de 30 % via des investissements dans de nouveaux équipements pour un montant de 1,3 M€, et le taux de fréquence de ses accidents de travail (le nombre d'accidents avec arrêt de travail supérieur à un jour, survenus sur 12 mois, par million d'heures de travail) a atteint 22,7 en 2022, au-delà de l’objectif de 23,2, notamment grâce au recrutement d’un collaborateur chargé d’auditer tous ses sites sur la base de près de 100 points de contrôle. Toutes ces améliorations ont permis au prestataire de bénéficier d’un bonus d’environ 15 000 €, somme intégralement reversée à la société Time For The Planet. « Ce financement à impact reflète l’ADN singulier qui nous distingue sur notre marché et nous pousse à nous dépasser encore et encore », résume Victor Emmanuel Vieilly, le président du groupe SPI. Le groupe finalisera d’ici à la fin juillet son premier bilan carbone dans le but de réduire ses émissions de CO2 sur ses scopes 1, 2 et 3. AD