Actuellement, Telamon (voir Une) mène la réalisation de deux entrepôts XXL de 93 000 et 103 000 m², le premier à Nanteuil-le-Haudouin, dans l’Oise (déjà préloué au 3PL SeD, voir NL 3597), le second au sein du Port du Havre (en cours de commercialisation, pour une livraison à l’été 2023, voir NL 3542). « Ces deux projets ont été lancés en blanc, grâce aux liens développés avec de grands investisseurs internationaux, comme l’allemand Deka Immobilien pour Nanteuil, et Goldman Sachs Asset Management au Havre. Et au total, nous avons 210 000 m² en chantier, qui s’ajouteront aux 1,5 M de m² logistiques livrés depuis la création du groupe », souligne Christophe Bouthors, le président de Telamon. Pour mener ses projets, le promoteur a l’atout de maitriser plus d’un million de m² de foncier, avec un focus sur la dorsale, sur les franges de l’Ile-de-France ou avec de premiers développements en région lyonnaise (où un bureau a été ouvert), sans compter un intérêt pour piquer vers le sud ou pour de grandes métropoles comme Nantes, Bordeaux ou Montpellier. « Nous ciblons les localisations où la demande sera au rendez-vous, notamment lorsque l’offre y est en tension », poursuit-il, en relevant que l’enjeu de Zéro Artificialisation Nette tend à poser des barrières à l’entrée du marché qui souligne l’expertise des spécialistes. C’est d’ailleurs sur la friche d’une ancienne carrière qu’un projet complexe à monter se profile à Bruyères-sur-Oise, pour développer plus de 130 000 m² via plusieurs entrepôts. Pilier plus récent de Telamon en logistique, l’asset management (avec 1,4 Md€ d’actifs gérés pour des investisseurs tiers) est plus que jamais une priorité. En l’occurrence, avec une équipe qui se renforce (voir NL 3505), et le lancement de son propre fonds thématique Nao Logistics, qui permettra de fédérer l’intérêt croissant des investisseurs pour ce segment de l’immobilier d’entreprise. « Un véhicule d’investissement ouvert et coté qui mènera des acquisitions d’actifs, récents avec des baux solides, ou plus anciens avec des baux résiduels, à retravailler sur le plan locatif et environnemental, vu la tendance haussière des loyers », précise Christophe Bouthors. MR