Dans le cadre de la mise en place d’un process S&OP et budgétaire sur un périmètre mondial, la société Elkem Silicones a déployé en moins de 7 mois la solution de planification Board, en s’accompagnant d’une équipe de consultants en Supply Chain du cabinet de conseil Resultance (voir NL 3548) et de l’intégrateur Kiwika. Grâce à cette solution, près de 400 utilisateurs des équipes Supply Chain, Sales et Marketing à travers le monde utilisent aujourd’hui l’outil OFT (One Forecasting Tool) pour gérer leurs prévisions des ventes et la base budgétaire. Basée à Roussillon (Isère), Elkem Silicones, anciennement connue sous le nom de Bluestar Silicones, est une sous-division du groupe norvégien Elkem spécialisée dans les technologies silicones pour différents marchés (aéronautique, automobile, construction, énergie renouvelable, santé, enduction papier, hygiène corporelle et textile). Elle compte 14 sites de fabrication et 14 centres de Recherche & Technologie à travers le monde. JLR
Lundi 7 novembre, c’est en présence de Clément Beaune, le ministre délégué chargé des Transports qu’a été inauguré le premier entrepôt que développe la Société de Développement Axe Nord sur le port de Dunkerque. Il faut dire qu’avec cette plateforme de 43 720 m² réalisée par GSE, dont la livraison définitive interviendra en fin d’année, la SDAN a amorcé en blanc le développement des 150 hectares de la zone Dunkerque Logistique Internationale (DLI), qui avait décroché à l’automne 2021 le label gouvernemental ʻChoose Franceʼ. Le tout s’inscrit dans le plan Cap 2020 du Grand Port Maritime de Dunkerque pour développer son activité et rivaliser avec les grands hubs du Benelux, dans un contexte post-Brexit et post-Covid qui rebat les cartes du commerce maritime international. Signé du cabinet Santer Vanhoof Architectes, et réalisé sur un foncier de 9 hectares avec le concours d’Ireo en AMO aux côtés de la SDAN, l’entrepôt en question compte 6 cellules de stockage et 1 380 m² de bureaux, et vise à accueillir un logisticien ou un chargeur pour y implanter un centre de distribution. Le développeur-investisseur serait en discussion avancée pour cette commercialisation, et on rappellera que ce n’est que le premier des ambitieux projets qu’avait dévoilés l’an dernier Julien de Lapize, le Pdg de la SDAN, à Dunkerque et ailleurs (voir NL 3331). On notera que l’entrepôt inauguré la semaine dernière vise une certification Breeam Excellent, compte tenu de l’exigence de sa conception et de sa construction sur le volet environnemental (dont une installation photovoltaïque en toiture, destinée à l’autoconsommation), sans compter l’accent sur la qualité de l’environnement de travail assuré dans la partie tertiaire comme dans les cellules de stockage. Plus largement, c’est l’ensemble de cette zone DLI qui entend répondre aux enjeux d’une Supply Chain décarbonée, avec un accent multimodal : l’objectif est d’y développer quelque 400 000 m² à horizon 2030, avec un volet ferroviaire et l’atout fluvial avec à terme le lien du port nordiste à l’ensemble de l’hinterland de la région, jusqu’à Paris, via le canal Dunkerque Seine Nord-Europe. MR
Tout en poursuivant son métier historique d’infogérance, la société de services informatiques rennaise RBI annonce un repositionnement vers une expertise Supply Chain et process logistiques de son activité d’intégration de solutions ERP de l’éditeur Divalto. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie à 5 ans de l’entreprise, qui prévoit un doublement de son CA et de ses effectifs (actuellement 35 collaborateurs pour 6 M€, dont 2 M€ sur la partie intégration). « Nous voulons changer de dimension sur la partie intégration. Nous allons donc recruter près de dix personnes supplémentaires sur cette spécialité de l’intégration, afin de structurer notre équipe tout en préservant la qualité de nos projets. D’ici à cinq ans, nous avons l’ambition de devenir un acteur majeur en France sur ces axes stratégiques » a déclaré Sébastien Tétiot, le président de RBI. Concrètement, ses missions d’intégration de l’ERP Divalto se concentreront désormais autour de trois axes : 1/ les processus logistiques et Supply Chain de gestion des flux de marchandises amont et aval, des stocks, et la gestion financière et de l’information associée, 2/ les ERP métier dédiés aux biens culturels (exclusivement en mode SaaS), 3/ les activités d’intégration continue chez les grands comptes et les ETI (équipes dédiées multidisciplinaires et parfois multi-intégrateurs). Sur certaines missions ERP, si le client a besoin de compétences complémentaires sur d’autres processus (ex : gestion de production), RBI l’orientera vers un GIE d’intégrateurs national auquel il appartient. JLR
À la rentrée, le cabinet Etyo a recruté Pierre-Olivier Wimez en tant que directeur des opérations au sein de sa branche Logistics Solutions, dédiée au conseil intralogistique et Supply Chain. Structurée en 2018, cette activité propose un accompagnement étendu des projets de transformation SC, depuis la réflexion sur l’évolution d’un schéma directeur jusqu’aux enjeux IT de déploiement de solutions (ERP, WMS, WCS…) et de valorisation des données (modélisation, data science, business intelligence), en passant par un pilier clé de son expertise : l’aide à la conception et à la mise en œuvre de systèmes mécanisés ou automatisés en entrepôt. Au sein de cette équipe, Pierre-Olivier Wimez vient seconder Etienne Page, qui avait rejoint Etyo cet été en tant que Head of Logistics Solutions, en provenance du cabinet SDZ (voir NL 3613). En tant que directeur des opérations, il lui reviendra de piloter l’organisation des équipes projets de cette activité de conseil SC, en pleine croissance. Ingénieur de formation (Institut supérieur d’électronique de Paris), avant deux cursus complémentaires à Polytechnique Montréal et à l’EM Lyon Business School, Pierre-Olivier avait débuté dans le monde bancaire, sur des enjeux de process, avant d’évoluer vers le conseil en rejoignant le cabinet Square. Il y aura exercé plus de 12 ans, d’abord sur des missions chez de grands noms du secteur banque/assurances, avant de développer une expertise plus intralogistique, notamment axée sur la transformation, l’optimisation et l’automatisation des opérations en entrepôts (des spécialités montées en puissance chez Square avec son rachat du cabinet Flow&Co au printemps 2019). Ces dernières années, Pierre-Olivier Wimez a ainsi eu l’occasion de travailler sur des projets teintés opérations (chez Carglass) ou plus orientés automatisation logistique et transformation SC (chez L’Oréal puis Decathlon). MR
Si les entreprises peuvent réduire leur empreinte carbone en s’équipant de chariots électriques chez Fenwick-Linde, elles ont aussi la capacité de le faire en conservant leurs modèles diesel. Le constructeur d’engins vient de rappeler que ses chariots élévateurs actuels fonctionnant au diesel, mais aussi la plupart de ceux de ses séries précédentes d’une capacité de charge allant de 1,4 à 18 tonnes, étaient tous compatibles avec le biocarburant HVO (Hydrotreated Vegetable Oil, ou huile végétale hydrotraitée). Fabriqué avec des huiles hydrotraitées issues de graisses animales, de divers déchets ou encore d’huiles végétales, ce carburant synthétique émet jusqu’à 90 % d’émissions de CO2 en moins par rapport au diesel ‘fossile’ (jusqu’à - 30 % pour les particules fines et - 9 % pour les Nox). « Nous donnons à nos clients la possibilité de réduire massivement leur empreinte carbone sans investir un seul euro dans une nouvelle infrastructure », souligne Tasleem Mowlah, chef de produit chariots frontaux chez Fenwick-Linde. Légèrement plus cher que le diesel ‘fossile’, le HVO a aussi l’avantage de pouvoir être mélangé avec ce dernier dans n’importe quelle proportion. AD
La division High Performance Metals du groupe sidérurgique autrichien Voestalpine AG, s’est dotée de la plateforme Digital Brain de o9 Solutions, alimentée par l’IA, pour transformer ses capacités de planification de sa supply chain à l'échelle mondiale, et bénéficier d’une visibilité de bout-en bout pour pouvoir réagir rapidement aux changements du marché. La division, qui fournit des produits et des solutions systèmes (aciers spéciaux et superalliages) aux industries de l'automobile, des biens de consommation, de l'aérospatiale et du pétrole et du gaz, compte des implantations dans le monde entier, y compris en Ile-de-France. Selon l’éditeur texan, le choix de sa plate-forme cloud s’est basé sur des critères d’innovation (planification intégrée, avec calcul de scénarios à la demande en temps réel), d’ouverture et d’évolutivité. JLR