Dans le dernier baromètre trimestriel de l’entreprise de contrôle qualité Qima portant sur les chaines d’approvisionnement mondiales, 66 % des 400 acheteurs interrogés estiment que leur supply chain va continuer de connaître des perturbations d’ici à la fin 2022. C’est assez peu surprenant, mais ce qui est plus intéressant, c’est le détail des perturbations les plus impactantes endurées depuis le début de l’année : problèmes logistiques ou portuaires (76 %), confinements d’usines en Chine (61 %), hausses de coûts de matières premières (56 %), pénuries de produits de base (46 %), augmentations du coût du travail (28 %), capacités de production insuffisantes (18 %), sans oublier la guerre en Ukraine (15 %). Au rang des principaux défis cités par les interrogés figurent le respect des calendriers de production et d’expédition (71 %), l’amélioration de la fiabilité des prévisions de la demande de la gestion de stocks (50 %), et garantir des capacités de production suffisantes (46 %). « Il est évident que la seule ‘nouvelle normalité’ du paysage mondial de l’approvisionnement à laquelle on peut s’attendre dans un avenir proche et moyen terme est la poursuite des bouleversements et de la volatilité, analyse Qima. AD