Les mots rupture et stock se retrouvent très souvent associés depuis ces deux dernières années, en lien direct avec les effets de la pandémie et de la guerre en Ukraine. A tel point que beaucoup d’entreprises en viennent à reconsidérer le regard qu’elles portent sur leurs stocks, pour réduire les risques de ventes manquées, de mise à l’arrêt de la production, voire de mise en danger de l’activité. Mais il n’est pas simple de passer du jour au lendemain d’une culture de réduction du stock, vu comme un centre de coûts, à une politique de reconstitution, voire de création de nouveaux stocks pour passer cette période d’instabilité. Ce retour de balancier doit s’effectuer de manière maîtrisée, « en contrôle », comme l’explique Cyril Hernu, Manager au sein de la practice Supply Chain chez KPMG France, dans le podcast Supply Chain Magazine de cette semaine. Cela suppose bien sûr de continuer à améliorer ses prévisions et la robustesse du processus S&OP (dans un contexte peu propice il est vrai), de travailler sur la fiabilisation du leadtime, mais aussi d’instaurer un suivi régulier et systématique de la pertinence d’avoir ou non telle référence stockée, et à quel niveau de stock. Pour aider les managers à prendre les bonnes décisions, cette rupture dans la politique de stocks doit aussi s’appuyer sur une rupture technologique, celle des « tours de contrôle digitales ». Rendez-vous sur la rubrique Podcasts de notre site Supply Chain Magazine, ou sur les plateformes Ausha, Apple Podcast, Spotify, Deezer, et Google Podcast. Jean-Luc Rognon
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