« Nous sommes actuellement en période haute, avec un rythme journalier de préparation de 30 000 pièces », nous explique une porte-parole du Coq Sportif, à propos de son nouvel entrepôt, mis discrètement en route il y a un an près de Troyes, avec le 3PL Logtex. Le spécialiste de la logistique de la mode a pris la suite d’ID Logistics qui opérait sur une ancienne plateforme CEPL de 17 000 m² à Landersheim, près de Strasbourg. Une logique de proximité, puisque Le Coq Sportif a son siège et une partie de ses ateliers - qui sont en cours d’agrandissement - à Romilly sur Seine, dans l’Aube. « Nous préparons l’avenir, dont les JO et le business après JO », ajoute Le Coq Sportif au sujet des quelque 50 000 m² en développé désormais mis à sa disposition. Soit près de 25 000 m² au sol, répartis en 4 cellules, dont 3 sont équipées de 2 niveaux de mezzanine représentant 23 000 m2. Certifié Breeam very good, le bâtiment comprend également une partie atelier destiné à la personnalisation des pièces (broderie, sérigraphie, etc.) et des bureaux (1 600 m2). Il est équipé pour différents modes de stockage : palettes, étagères statiques (pour le plié) et des meubles spécifiques pour un picking dynamique. Logtex utilise aussi un décamionneur automatisé, qui permet de réaliser les réceptions en évacuant les colis déchargés vers des peignes de tri ou directement vers le picking, et un convoyeur motorisé pour acheminer les colis de la réception vers les différentes gares de picking et de préparation. Une organisation qui a été testée par exemple pour le paquetage des équipes de France olympique et paralympique en partance cet hiver pour les JO de Pékin. En 2021, Le Coq Sportif a réalisé un chiffre d’affaires de 124 M€, pour une perte nette de 9 M€. VL