Newsletter quotidienne n° 3548

Ce mardi, FM Logistic a inauguré son tout premier entrepôt en propre en Inde : un site multi-clients de 70 000 m² proche de New Delhi dont la construction a été pilotée par sa société sœur NG Concept. L’opération s’inscrit dans le vaste plan quinquennal de 150 M€ d’investissements annoncé il y a trois ans pour assurer son développement dans le pays (voir NL 2891), sachant que sans attendre de disposer de m² en propre, le 3PL a déjà déployé des prestations d’envergure sur d’autres sites, par exemple pour la marque indienne d’ameublement et d’articles pour la maison Pepperfry (voir NL 3264). Situé à Farrukhnagar, emplacement stratégique proche de l'autoroute Kundli-Manesar-Palwal, l’entrepôt flambant neuf aux couleurs de FM va lui permettre de déployer son savoir-faire dans les meilleures conditions, en terme de densité de stockage, de mutualisation des équipes, donc aussi de compétitivité, mais aussi de sécurité pour les opérateurs ou d’efficacité énergétique (il s’agit de la 1^ère installation de ce type à combiner les certifications Leed Silver et FM Global). Preuve que le 3PL entend dérouler en Asie les fondamentaux qui assurent son développement en France et à l’international, ce site assurera non seulement du stockage et de la préparation, mais aussi du co-packing ou de la distribution, avec un axe clairement e-commerce et omnicanal ciblant les acteurs des FMCG, de l’alimentaire, du textile, voire de la pharma ou des pièces détachées. Ces mêmes fondamentaux que FM avait formulés fin 2021 dans son plan stratégique "Powering 2030" (voir NL 3455) sont également au cœur d’une autre ouverture en Asie. Au Vietnam où le 3PL vient d’ouvrir son deuxième centre de distribution urbaine, également multi-clients. Et le premier est un acteur international des PFC qui lui a confié en février sa logistique omnicanale et la livraison du dernier km sur un réseau de près de 10 000 épiceries de la région d’Hô Chi Minh-Ville (l’ex-Saigon, au sud du pays). Ce nouveau site de Di An et ses 20 000 m² font écho à celui de 50 000 m² que FM s’était récemment fait construire à Bac Ninh dans le nord, pour répondre aux mêmes enjeux de distribution omnicanale sur Hanoï (voir NL 2911). MR

Spécialisé en organisation et en conduite du changement sur des projets supply chain, opérations et transformation digitale, Resultance compte désormais une nouvelle implantation en France, à Lyon, en plus de ses bureaux à Nice (centre de compétences en business intelligence). Cela résulte de la volonté du cabinet luxembourgeois, qui compte une centaine de consultants, de renforcer son développement sur le marché français, sous la houlette d’Olivier Gonot, arrivé en début d’année en tant que partenaire associé. Ce dernier apporte son expérience dans la conduite de programmes de transformation de bout-en-bout de la supply chain (S&OP, planification, approvisionnement, service client, systèmes d'informations), acquise notamment comme consultant chez Citwell (entre 2014 et 2022) et SCA Consult (2010-2014), mais aussi chez l’éditeur Ortems (entre 2005 et 2010) et comme planificateur chez LR Services (entre 2003 et 2005). « Nous sommes actuellement une quinzaine de consultants sur le bureau de Lyon, et nous continuons à recruter fortement » nous a confié Olivier Gonot. La particularité affichée de Resultance, comme son nom le laisse deviner, est d’engager systématiquement une partie significative de ses honoraires en fonction des résultats opérationnels. « Le principe est simple et se fait en deux phases. Nous restons tout d’abord dans l’entreprise de notre client entre six et huit semaines, pour établir un diagnostic. Nous analysons alors dans le détail la problématique pour laquelle nous avons été mandatés, dans le but de trouver des leviers d’amélioration et de les quantifier. Ce qui nous amène à la deuxième phase où nous proposons des objectifs d’amélioration sur lesquels nous nous engageons, notamment financièrement, à travers des honoraires variables. Ces derniers ne seront facturés que si des résultats tangibles sont obtenus, résultats mesurés grâce à des indicateurs contractuels» précise Emmanuel Gay, Partner de Résultance. JLR

Ce mois-ci, David Berling a rejoint l’équipe commerciale de l’éditeur français DDS Logistics, spécialisé dans les solutions de TMS (DDS Shipper) et les plates-formes collaboratives transport (Join2Ship). En tant qu’ingénieur commercial, sa mission sera notamment d’accompagner le développement international de l’entreprise tel qu’il a été annoncé en novembre 2021, lors d’une deuxième levée de fonds de plus de 8 M€ (voir NL 3448). La stratégie de DDS dans ce domaine repose à la fois sur l’extension du périmètre géographique de sa collaboration avec ses clients grands comptes français, et sur l’approche de grands groupes étrangers via une implantation dans un certain nombre de pays en Europe et en Asie. L’autre objectif fixé à David Berling concerne le développement de l’usage par les clients chargeurs de DDS Logistics des solutions de calcul de CO₂ et de réduction de l’impact carbone. Âgé de 47 ans, il s’appuie sur une expérience de plus de 20 ans d’expérience dans le monde des logiciels, où il a été successivement consultant, formateur, et responsable grands comptes pour la France, l’Espagne, la Suisse ou bien encore le Moyen-Orient. Il a notamment travaillé 10 ans dans l’optimisation de tournées et le transport international au service de l’éditeur canadien Descartes Systems Group. JLR

En 2021, la société française Rayonnance spécialisée dans la digitalisation et la traçabilité des process métier principalement pour les secteurs Retail, Transport & Logistique, Santé, a enregistré une croissance de 20% de son CA, à plus de 36 M€. Le groupe, qui a fêté ses 20 ans cette année, se positionne aujourd’hui comme un guichet unique pour le conseil, la réalisation de logiciels métier (solutions mobiles vendeurs de gestion de stock, d’encaissement mobile et omnicanales, applications mobiles de suivi de livraisons pour des chauffeurs, applications de traçabilité pour des magasiniers…) et la vente de matériel mobile professionnel (PDA, Tablet, traçabilité). Afin de poursuivre sur cette bonne dynamique et accompagner les prochaines étapes de son développement, les trois fondateurs Arnaud Affergan (directeur des Ventes), Jérôme Sananès (Opérations) et Mohammad Akbar (directeur technique) ont recruté un directeur général, Jean-Michel Maurer (44 ans), qui a une expérience de 20 ans à la fois dans le conseil en stratégie et management (notamment chez Greenwich Consulting) et en tant que dirigeant et entrepreneur de start-up / scale-up. Il est diplômé d’un MBA Digital de l’Ecole de Management Léonard de Vinci et d’un Master en Sciences économiques et Gestion de l’université de Nancy. JLR

Dans sa gamme de robots mobile autonomes C-Matic, Fenwick-Linde donne aujourd’hui accès à trois modèles aux capacités de charge de respectivement 600 kg, 1 tonne et 1,5 tonne. Recevant leurs missions via les WMS, ces AMR se déplacent en toute autonomie grâce à la lecture de QR code positionnés au niveau du sol à intervalles réguliers. Equipés d’un laser qui leur permet de tenir compte des obstacles et d’adapter leur vitesse (jusqu’à 7,2 km/h), ils peuvent interagir entre eux, sont dotés de boutons d’arrêts d’urgence et sont particulièrement légers, avec un poids à vide de 145 à 215 kg. Côté options, Fenwick-Linde propose un plateau adaptateur, une table de transport produits / palettes ou encore une station d’auto-recharge. Avec cette dernière option, lorsque le niveau de chargement de la batterie est faible, l’AMR se rend lui-même vers la station et réalise la procédure de recharge de manière entièrement automatique. La durée d’une recharge complète est de 1,5 heure et une station permet de recharger plusieurs robots mobiles autonomes de même type. AD

Voilà, c’est fait, le deuxième port européen après Rotterdam et le plus grand port d’exportation du continent est belge. La fusion des ports d’Anvers et de Zeebruges, annoncée l’an dernier par les autorités municipales des deux villes (voir NL 3287), a été actée avec la création d’une nouvelle entité portuaire baptisée Port d’Anvers-Bruges. « Ensemble, les ports d’Anvers et de Zeebruges forment le plus grand port d’exportation, le plus grand port de transbordement de véhicules et le pôle chimique le plus important d’Europe », souligne Annick De Ridder, échevine du port de la ville d’Anvers et présidente du conseil d'administration du Port d’Anvers-Bruges. Le port unifié représente près de 280 M de tonnes de marchandises traitées par an en réunissant les spécialités respectives des deux ports. Anvers a une forte activité dans le transport / stockage de conteneurs, de vrac et de produits chimiques, et Zeebruges dans le transport roulier, le transbordement de gaz naturel liquéfié et le traitement de conteneurs. Réunis, les deux ports contribuent à l’exportation de 147 M de t de marchandises par an et leur activité conteneurs totalise quelque 159 M de t. « Simultanément, nous nourrissons de grandes ambitions pour devenir la porte énergétique de l’Europe en tant que ‘port vert’ », relève Annick De Ridder. Dans ce domaine, le port travaille notamment à la construction d’un pipeline hydrogène entre ses deux sites et tourné vers l’hinterland européen. « Il devrait permettre à l'ensemble de la zone portuaire et, par extension, à l'ensemble du pays et à une grande partie de l'Europe, d'utiliser cet important vecteur d'énergie renouvelable », note le Port d’Anvers-Bruges. AD