Innovation & data, performance des prestations, RSE, et indépendance de la gouvernance, les quatre autres piliers du nouveau plan stratégique d’Idéa (voir 1ère brève) s’inscrivent dans une ʻraison d’êtreʼ désormais résumée dans la formule « Osons construire ensemble des solutions responsables aux défis d’aujourd’hui et de demain ». Sur le volet innovation, beaucoup d’initiatives ont déjà été engagées ces dernières années : automatisation / robotisation (par exemple au service d’Airbus), solution-maison de traçabilité, formation immersive via la réalité augmentée, IA et orientation data. « L’enjeu est de tirer parti du digital au service des opérations et de l’évolution des métiers », indique Jean-Baptiste Bernicot, directeur de l’innovation d’Idéa. Le prestataire joue par exemple un rôle actif pour co-développer des solutions performantes avec des acteurs de son écosystème territorial, à l’image d’un récent AGV indoor-outdoor (voir NL 3415). Et un autre chantier-clé porte sur la mobilisation de l’intelligence artificielle par exemple pour optimiser la gestion des magasins, des opérations de transport ou du remplissage des camions. Dans le même axe de performance, le groupe veille particulièrement à l’évolution des métiers de ces collaborateurs, sous l’angle de la formation, du lean management, mais aussi de la sécurité, vu l’environnement industriel dans lequel beaucoup opèrent. « Notre métier, c’est le terrain », rappelle Marie-Aline Delporte, directrice de la performance du groupe. Quant à l’axe RSE, il amène le prestataire sur de nouveaux terrains en matière de responsabilité environnementale, avec un engagement fort sur la réduction de l’empreinte carbone : -25% d’ici 2025, et une neutralité à l’horizon 2040. Au-delà de la transition vers le biogaz pour ses camions, ou de l’optimisation des opérations de transport, c’est aussi en tant que producteur d’énergie décarbonée que se projette Idéa. Son futur éco-parc de la Barillais à Montoir-de-Bretagne misera ainsi à la fois sur le photovoltaïque et une production de biogaz à partir de déchets recyclés. Enfin, dernier axe, le groupe entend conserver son indépendance, en misant sur son statut coopératif qui favorise la mobilisation de ses collaborateurs, au quotidien mais aussi en tant qu’actionnaires de l’entreprise. Cette indépendance sous-tend un engagement fort en matière d’investissement : 100 M€ au fil de ce plan sur cinq ans, qu’il s’agisse du volet énergie ou de celui des solutions data et informatique (plus de 10 M€). Une « logique de capital patient », fait valoir Idéa. MR