Réalisée par le cabinet de conseil Kuy Associés, en partenariat avec le Mastère spécialisé Management Global des Risques des Arts & Métiers, l’AMRAE et France Supply Chain, la troisième édition du baromètre des Risques Supply Chain reflète bien la période d’incertitude et d’inquiétudes que traversent actuellement les entreprises dans un contexte de manque de capacités de production, d’engorgement logistique mondial, et de difficultés à prévoir la demande. Mais il est à noter deux autres points marquants cette année, dans le Top 10 des risques établi à partir du sondage de plus d’une centaine de professionnels dans le monde entier. Le premier, c’est que les risques de cyberattaques, classé septième l’année dernière (voir NL 3242), arrive désormais en troisième position. Et le second, c’est l’apparition du risque RSE dans ce top 10, et pas seulement sous l’angle de la réduction de l’empreinte carbone mais aussi de la stricte application du devoir de vigilance sur le volet social. « C’est un des grands sujets des années à venir » a indiqué Laurent Giordani, associé fondateur de Kyu Associés en rappelant notamment l’enquête ouverte par la justice française l’été dernier sur les sociétés Uniqlo France, Inditex, SMCP et Skechers, soupçonnées de recourir au travail forcé de la minorité ouïghoure en Chine. Le baromètre Kyu analyse également les enjeux de quatre secteurs en particulier (aéronautique, automobile, luxe/distribution et services) en donnant quelques axes de travail pour améliorer la résilience de leur supply chains.
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