Commissionnaire de transport digitalisé et à la demande de produits lourds et volumineux, Supervan a fait réaliser en 2021 une étude quantitative à l’institut BatiEtudes auprès d’environ 400 entreprises du BTP, de tous les corps de métier. Son titre : « Les enjeux du BTP et de la logistique urbaine en amont des JO 2024 ». Les résultats révèlent que même si ces entreprises considèrent avoir largement gagné en productivité au cours de ces dix dernières années, il reste encore des gros progrès à faire en accélérant la digitalisation et l’externalisation des livraisons sur les chantiers. Il en ressort que seule 1 entreprise sur 6 effectue ses achats de matériaux en ligne (les autres se rendent directement à l’entreprise de négoce pour passer leur commande, ou le font par téléphone) et que les professionnels du bâtiment s’approvisionnent par eux-mêmes en moyenne 14 fois par mois, ce qui représenterait en moyenne, selon Supervan, un manque à gagner de 4,5 mois-homme par an en matière de productivité. La startup tente d’expliquer cette fréquence élevée d’approvisionnement par « un manque d’espaces de stockage en zone urbaine ou des problématiques organisationnelles et prévisionnelles ». Par ailleurs, 25% des entreprises sondées se déclarent prêtes à payer plus cher pour passer à la livraison électrique. « L’étude démontre ainsi à quel point le digital est une opportunité de taille aussi bien pour le développement des entreprises du secteur - productivité, économies,... – que pour répondre aux enjeux colossaux liés à l’environnement » souligne Guillaume Fournier, le CEO et fondateur de Supervan. Autre paradoxe : si le prix et les délais de livraison restent les deux priorités affichées dans le choix d’un distributeur de matériaux, une minorité de sondés (35%) se fait livrer en zone urbaine directement sur le chantier, les acteurs du secteur disposant le plus souvent de leurs propres mini-flottes de VUL. Alors que l’externalisation et la digitalisation du transport des matériaux leur permettrait de se concentrer pleinement sur leurs chantiers et leur productivité, tout en répondant aux normes environnementales actuelles. Tiens, mais c’est justement la proposition de valeur de Supervan ! JLR