Dans un récent livre blanc intitulé « Relever le défi : le rôle du financement intelligent dans la transition du secteur mondial de l'alimentation et des boissons vers la nouvelle normalité économique », Siemens Financial Services (SFS) s’est penché sur les besoins mondiaux en investissements dans l’industrie alimentaire visant à se doter de technologies agiles (automatisation, numérisation et modernisation) face aux nouveaux défis de flexibilité et de résilience soulignés par les effets de la crise sanitaire. Selon la filiale de Siemens AG, le montant total des investissements dans ce secteur, sur une période de cinq ans (2020-2024) approche les 570 Mds US$, dont 343 Mds en Chine, 36 Mds aux Etats-Unis, 20 Mds au Japon, 9,7 Mds en Espagne, 9,2 Mds en Allemagne et 7,7 Mds en France. SFS conseille aux entreprises concernée de diversifier leurs sources de financement, en préservant les relations prêteur/emprunteur existantes et en cherchant d’autres voies du côté de la « Smart Finance » pour garantir les lignes de crédit. « La Smart Finance permet des investissements durables sur la base de résultats opérationnels visés, clairement définis, pour les fabricants du secteur Food & Beverage qui souhaitent accéder à des technologies et services adaptés, tout en bénéficiant de l’expertise d’un bailleur de fonds spécialisé » explique Thierry Fautré, le président de Siemens Financial Services France. Egalement désigné sous le vocable de Finance 4.0, ce nouveau modèle de financement, proposé par certains fournisseurs d’équipements et de technologies via des bailleurs de fonds spécialisés, s’appuie sur des techniques de gestion des flux de trésorerie aidant à maximiser le fonds de roulement disponible en ajustant le taux de rendement attendu des investissements sur les résultats commerciaux de l’entreprise. JLR
Selon Siemens Financial Services, le besoin total des investissements dans le secteur alimentaire et boissons, entre 2020 et 2024, approche les 570 Mds US$ au niveau mondial, dont 7,7 Mds en France.
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