Suite à la crise sanitaire et économique, les plans de relance français et européens vont donner aux hôpitaux français de nouveaux moyens d’investir dans leur rénovation. C’est sans doute la raison pour laquelle Alloga France (groupe d’Alliance Healthcare) communique à nouveau sur une solution qui leur est destinée et qu’il a lancé commercialement depuis un an : la consolidation pour faciliter le décommissionnement des médicaments soumis à prescription. Depuis l’entrée en vigueur de la sérialisation, en raison de la directive européenne organisant la lutte contre les médicaments falsifiés (FMD) en février 2019, les hôpitaux ont en effet l’obligation de vérifier le numéro de série de chaque médicament reçu et de le désactiver sur le répertoire national (NMVS). Réalisée manuellement, boîte par boîte à l’aide de terminaux RF, cette opération, appelée décommissionnement, pose des gros problèmes d’organisation dans les pharmacies d’hôpitaux et augmente considérablement la charge de travail de leurs équipes. C’est pourquoi Alloga France se propose de scanner l’identifiant unique de chaque boîte de médicaments à livrer avant la fermeture des cartons, lors de la préparation de commandes dans ses entrepôts. Tous les identifiants uniques scannés sont ensuite consolidés dans le fichier d’expédition au format Desadv qui est transmis à l’hôpital en amont de la livraison. Dès que cette dernière est effectuée, ce fichier, intégré dans le SI de l’hôpital, permet une vérification et une désactivation en masse des identifiants dans le répertoire national, sans passer par l’opération de scan manuelle. Les Hospices Civils de Lyon (qui regroupent 17 établissements, avec 5 500 lits disponibles) ont adopté cette solution de consolidation depuis un an. La pharmacie centrale qui reçoit près de 6 M de boîtes par an, mobilisent 4 personnes à plein temps au lieu de 8 sur cette activité de réception. JLR