La société Boks compte sur l’accord qu’il vient de signer avec Nexity Studéa (résidences étudiants) pour se rapprocher des 1000 coffres à colis connectés posés chez les particuliers d’ici à la fin de 2020. Pour l’instant, la PME créée fin 2017 par Adrien Oksman et Olivier de Rodellec dit en avoir posé une centaine dans les halls d’immeubles, principalement en Ile-de-France, suite à des partenariats avec de petits syndics, des promoteurs (Eiffage, Constructa) et des bailleurs (CDC Habitat). Ce duo va pouvoir renforcer son équipe commerciale et marketing et la partie développement (15 personnes au total à ce stade) grâce à la récente levée de fonds de 1,2 M€ signée juste avant le début du confinement auprès de business angels, mais aussi de professionnels de l’immobilier, de capitaines d’industrie, et de la BPI. La boîte de Boks pour le résidentiel collectif, équipée d’une pile industrielle pour une autonomie de 2/3 ans, mesure 1 mètre de haut, pour 45 cm de profondeur et 50 de large (celle pour les maisons individuelles étant plus petite), suite à l’analyse de datas fournies par Colis Privé. De quoi réceptionner 5 à 7 colis pas trop volumineux. « Elle est ouverte à tous les e-commerçants et les transporteurs/livreurs, souligne Olivier de Rodellec, ex-Edhec passé chez Lazard et Rothschild. C’est le consommateur qui a la main, lors de sa commande, avec notre application et une clé Bluetooth. Chaque ouverture/fermeture est associée à un code unique. Le livreur utilise lui le clavier numérique de la Boks ». La location coûte 590€ HT/an par boîte. Le renvoi de colis n’est pas encore possible. Sur son marché de la livraison à domicile, Boks fait face aux boîtes normalisées de La Poste et aux consignes automatiques développées par les bailleurs. VL
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