Jeudi dernier, l’association France Logistique a remis aux pouvoirs publics un mémorandum en sept points destiné à « aider la filière à se relancer au service de ses clients ». La crise sanitaire et le contexte du confinement auront au moins souligné son rôle stratégique aux yeux des français comme de leurs gouvernants, relève le communiqué de l’association officiellement lancée en début d’année sous la houlette de Anne-Marie Idrac (voir NL 3051). Mais l’heure n’est plus vraiment à la stratégie de reconquête de points de compétitivité de la filière logistique française –le terme n’apparaît pas- mais il s’agit de « préserver sa survie ». Le document élaboré avec les représentants des différentes organisations fondatrices de l’association (Afilog, Aslog, AUTF, FNTR, Otre et Union TLF) s’articule en 7 priorités, soit in extenso :
1) Préserver à court terme la trésorerie des entreprises de la chaîne logistique ;
2) Renforcer la capacité d’adaptation de la chaîne logistique aux besoins des entreprises dans la période de relance ;
3) Favoriser les activités de transit de nos ports et sécuriser leur fonctionnement ;
4) Reconquérir nos approvisionnements aériens ;
5) Permettre au fret ferroviaire et fluvial de jouer pleinement leur rôle ;
6) Favoriser l’optimisation de la distribution urbaine et réduire son empreinte carbone ;
7) Encourager la construction d’entrepôts sur le sol national pour accroître notre indépendance logistique.
Voilà pour les principes posés, plutôt généraux. Pour engager un dialogue constructif et peut-être plus concret avec les pouvoirs publics, France Logistique demande en outre que se tienne rapidement le Comité interministériel de la Logistique (CiLog) sous présidence du Premier Ministre qui était inscrit au programme. MR
Anne-Marie Idrac, la présidente de France Logistique.
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