Immobilier logistique

Le marché accuse le coup au premier trimestre

NewsLetter | Le marché accuse le coup au premier trimestre | publié le : 17.04.2020

Sans surprise vu le contexte et le ralentissement de l’activité, voire sa mise à l’arrêt mi-mars pour nombre d’entreprises, la demande placée de surfaces logistiques affiche un net recul sur les trois premiers mois de 2020. En s’attachant aux transactions portant sur des entrepôts de plus de 10 000 m², JLL ne comptabilise ainsi que 327 000 m² commercialisés, soit un volume en recul de 65% d’une année sur l’autre. Avec une méthodologie intégrant aussi de plus petites surfaces et en comparant les 382 000 m² de demande placée répertoriée à la moyenne calculée sur les cinq dernières années, Arthur Loyd Logistique constate de son côté une baisse de 49% du marché locatif. Ce dernier relève que la baisse est d’autant plus significative sur la dorsale, avec seulement 13 transactions pour un total de 158 000 m², l’Ile-de-France restant le premier pôle mais affichant sa plus mauvaise performance de la décennie, les Hauts-de-France tirant leur épingle du jeu, et les régions lyonnaise et marseillaise n’enregistrant qu’une seule opération. Ainsi, bien qu’également en baisse, les marchés secondaires ont concentré ce trimestre 59% de la demande placée, soit 224 000 m² acquis ou pris à bail. ALL relève que ce total tient notamment aux 5 transactions finalisées dans le Val-de-Loire et ses alentours, et à la seule véritable opération XXL du trimestre attribuable à Intermarché pour une plateforme de 70 000 m² à Roullet-St-Estèphe, près d’Angoulème. Le spécialiste de l’immobilier logistique constate d’ailleurs qu’une grande partie du recul du marché tient à ce segment XXL (l’an dernier, il y avait eu 5 signatures, pour 296 000 m² au total), tandis la seule dynamique tient aux projets clé-en-mains, dont le total affiche une timide augmentation de 9% (249 000 m²). « Des projets toutefois initiés pour l’essentiel l’année dernière », note Arthur Loyd. Et si les effets de la crise sanitaire ont sans nul doute suspendu nombre de signatures de bail, d’autres facteurs préexistant à la crise du Covid-19 sont à relever : « faiblesse des fonciers disponibles à proximité des grandes villes, délais de levée des conditions suspensives à la construction de projets logistiques ayant déjà trouvé preneur, période pré-électorale, marché arrivé à maturité … ». Et pour les mois à venir, la pandémie devrait soulever des problématiques telles que l’augmentation des taux de vacance, la renégociation des loyers ou l’assèchement du crédit pour soutenir les projets clés-en-main. Dans la note réalisée de son côté par JLL, une autre piste potentielle est évoquée, en lien avec les décisions stratégiques que pourraient prendre certains acteurs de la logistique : « les enjeux de résilience de leur supply chain pourraient les amener à favoriser le rapprochement et la multiplication des points d’approvisionnement, ce qui contribuerait in fine à une hausse de la demande régionale ». MR

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