La jeune TPE de livraison de colis Pimpampost est sur le point de signer un contrat avec un grand acteur français du e-commerce du vin et avec une compagnie d'autocars. Elle cherche également à lever des fonds, tout en comptant sur un soutien financier de l'UE courant 2020, pour compléter sa mise de départ de 50 000 €. Il s'agirait d'un cap important pour cette start-up créée fin 2016 par 3 associés pour servir des marques de mode responsables en « cross border » (dans l'espace Schengen), en faisant appel via une appli aux particuliers qui voyagent. La formule a depuis évolué, en ne se limitant plus au petit colis, ni au cross border, et en se passant du voyageur au profit des soutes de car transfrontaliers- après avoir essayé en vain la SNCF - en J+2/J+3. « Les autocars qui passent les frontières ont 60% de leurs soutes vides. Or une soute, c'est 10 à 12 m3, explique Benjamin Chartoire, l'un des dirigeants de Pimpampost. A prestation équivalente, nous sommes en moyenne moins cher de 20%, soit 8€ la paire de chaussure, 6,50€ le vêtement ». Pimpampost compte aujourd'hui une douzaine de donneurs d'ordres réguliers, depuis le nord du Portugal jusqu'à Paris, via les autocaristes Inter 2000 et Anpian. VL
La start-up Pimpampost utilise les soutes des autocars pour proposer des services transfrontaliers de livraison de colis.
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