Après avoir ouvertement affirmé son intention de moins dépendre des volumes d’Amazon en février dernier (voir NL 2861), Fedex fait un pas de plus vers l’émancipation avec l’annonce du non-renouvellement du contrat via lequel il offre à son client un service express. Seront tout de même conservés les services Ground (standard) et International. Amazon s’affirmant chaque jour un peu plus comme un transporteur à part entière, Fedex ne souhaite plus dépendre de ce client qu’il considère désormais davantage comme un concurrent. L’expressiste va par ailleurs ouvrir 500 « kiosks » dans des supermarchés Walmart et compte vraisemblablement sur ce dernier pour obtenir les volumes nécessaires à l’exécution rentable de sa nouvelle stratégie commerciale : livrer sept jours sur sept (voir NL 2938). Le coût de la rupture est somme toute raisonnable : l’express ne représente qu’une partie des 1,3% de CA que pèse Amazon chez Fedex. PM