Les problématiques de traitement des retours ne sont pas réservées aux seuls produits marchands. Comme les e-commerçants, les bibliothèques doivent elles aussi trouver des solutions pour gagner en efficacité dans ce domaine. Dernièrement, la ville de Bordeaux a ainsi optépour un système d’automatisation des retours développé par la société française Nedap. Cette dernière fournit déjà depuis 2013 des solutions RFID en remplacement des codes à barres pour identifier plus de 700000 documents dans 10 bibliothèques bordelaises, ce qui facilite les opérations d’inventaire, la recherche d'ouvrages et le classement des documents. Le dispositif de retour automatisé avec tri des documents se compose d’un robot à 3 façades devant lequel les usagers doivent présenter leur carte d’adhérent avant de déposer leur document qui est automatiquement acheminé via un tapis roulant puis trié, dans l’un des huit bacs de remise en rayons. La capacité du système, d’environ 2000 ouvrages par heure, est dimensionnée pour pouvoir faire face aux pics de retours en heures de pointe. Un total de 19 automates en libre-service Nedap ont été installés à Bordeaux, 11 dans les 8 médiathèques de quartier et 8 pour la grande médiathèque centrale à Mériadeck (7200 m² sur 11 étages). JLR
Crédit photo Nedap
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