En prévision de l'entrée en vigueur du diesel maritime propre en 2020, Maersk est le premier transporteur maritime à annoncer la mise en place, dès 2019, de surcharges liées au coût du carburant en bas de facture. Le transporteur estime le surcoût du nouveau carburant, dont le taux de souffre passera de 3,5% à 0,5%, à 2 Md$ sur son futur bilan financier, et à 15 Md$ pour l'ensemble du secteur. Si les systèmes de « scrubbers » (nettoyeurs) ou les motorisations au gaz naturel sont des alternatives au nouveau bunker (diesel maritime), l'armateur prévoit son adoption sur 90% des navires. La surfacturation sera calculée en fonction de deux facteurs : le coût du carburant dans les différents ports du monde et un « facteur commercial », soit la consommation des navires, la durée de transit et le déséquilibre entre les taux de fret des navires sur les chemins aller/retour. Avec ce mode de calcul, Maersk promet à ses clients un maximum de clarté et de visibilité avant et après l'entrée en vigueur de la nouvelle règlementation. PM