Déjà partenaires dans le déploiement de la technologie blockchain dans le monde du transport (voir NL n°2451), Maersk et IBM vont créer une joint-venture pour développer ensemble une plate-forme de digitalisation du commerce international. Ouverte à l'ensemble de l'écosystème du transport, elle vise à offrir plus de transparence et de simplicité dans les interactions, tout en réduisant les dépenses. Il faut dire que selon Maersk, les formalités administratives pouvant peser jusqu'à 20% du coût du transport. Le savoir-faire d'IBM en matière d'IoT, d'intelligence artificielle et d'analyse des données sera également mis à contribution afin de suivre les mouvements de marchandises à travers les frontières, notamment douanières. Plusieurs grands comptes ont déjà fait part de leur intérêt pour cette plate-forme, dont General Motors, Procter & Gamble et le logisticien Agility Logistics. Souhaitent également en profiter les opérateurs portuaires PSA International et APM Terminals (filiale de Maersk), ainsi que des entités publiques telles que les douanes singapourienne et péruvienne, ou encore le Bureau d'Inspection et de Quarantaine de Guangdong. Selon le Forum Economique Mondial, une réduction des barrières administratives pourrait permettre une croissance de 15% des échanges internationaux. De quoi donner un coup de fouet à l'économie mondiale et booster les volumes du fret maritime. PM