Haropa, dont les zones portuaires représentent 64.100 salariés et générèrent 6 Mds € selon une récente étude de l'INSEE, prévoit d'intensifier ses investissements cette année. Ils passeront de 86 M€ en 2017 à 134 M€ en 2018. En comptant les investissements privés, c'est un total de 508 M€ qui devrait être consacré au développement des trois ports (contre 513 M€ en 2017). Au Havre, la montée en puissance du terminal multimodal en 2017 (145.000 EVP) va se poursuivre, avec l'objectif d'atteindre cette année les 170.000 EVP grâce au développement de nouvelles lignes ferroviaire et fluviale. Dans le cadre d'un partenariat innovant entre les ports de Marseille Fos et du Havre, un projet de navette ferroviaire va devenir opérationnel dès la mi-mars (avec le soutien financier attendu du Conseil Régional Provence Alpes Côte d'Azur et le Conseil Régional Normandie) Opérée par Naviland Cargo, la liaison ferroviaire reliera trois fois par semaine les deux grands ports français avec le terminal de Chavornay, situé près de Lausanne en Suisse romande (via le terminal de Dijon-Gevrey). Cette extension de l'hinterland du port du Havre (dejà initié en 2016 avec le lancement d'une liaison ferroviaire vers Ludwigshafen en Allemagne) ouvre un marché potentiel suisse estimé à 200.000 EVP par an pour l'export vers l'Amérique du Nord et du Sud. Côté fluvial, Bolloré Logistics (qui traite chaque année 180 000 EVP maritime et 3000 EVP fluviaux via Haropa) va prochainement lancer une nouvelle ligne fluviale intérieure sur la Seine, d'une capacité annuelle de 5.500 EVP, entre le terminal multimodal du Havre et Bonneuil-sur-Marne à l'amont de Paris, via Gennevilliers (avec pré et post-acheminement par camions roulant au GNC). JLR
Ports de Gennevilliers (Haropa Ports de Paris ©Gennevilliers
Ports de Gennevilliers (Haropa Ports de Paris ©Gennevilliers