Depuis sa dernière levée de fonds de 3,5 M€ en mars dernier (voir NL n°2458), on savait que Chronotruck peaufinait ses algorithmes de pricing et d'adressage et réfléchissait à de nouvelles fonctionnalités pour plate-forme BtoB de mise en relation entre expéditeurs de fret et transporteurs géolocalisés. Mais la start-up chercher aussi à ses démarquer de ses concurrents sur un autre terrain, celui de l'assurance. En tant que commissionnaire de transport, Chronotruck s'engageait déjà dans les conditions générales d'utilisation à prendre à sa charge les retards supérieurs à 24h (25% à 50% d'indemnisation sur le prix du transport) ou les annulations sans préavis (jusqu'à 35% d'indemnisation du prix du transport). Il propose désormais aussi de manière automatique, sans frais supplémentaires pour le client, une assurance Axa pour couvrir automatiquement la marchandise transportée sur la base de sa valeur réelle. Cette assurance ad-valorem couvre notamment les cas de non-livraison des biens, leur perte ou leur destruction totale ou partielle pendant le transport, jusqu'à 50 000 € par expédition en France, et dans toute l'Europe occidentale et l'Europe de l'Est (selon les conditions du contrat). « La digitalisation du métier, qui implique une expérience plus rapide et plus efficace, ne peut fonctionner que si le chargeur est certain de bénéficier d'un niveau de qualité au moins égal ou supérieur à celui de ses transporteurs traditionnels. D'autant plus que nous le mettons généralement en contact avec un nouveau transporteur, ponctuellement proche de son entrepôt, qu'il ne connaissait pas jusqu'alors » a déclaré Rodolphe Allard, Président et Cofondateur de Chronotruck. JLR