Mis sous pression par un carnet de commandes bien rempli, Boeing va entreprendre un léger dégraissage de sa Supply Chain. Avec plus d'1 milliard de composants achetés chaque année pour près de 43 Md$, la tâche s'annonce compliquée. Pour l'avionneur, le principal problème réside dans l'agrégation des sociétés achetées au cours des dernières décennies, qui sont autant de silos et de systèmes d'information disparates. L'avionneur prévoit donc d'harmoniser une partie des SI afin de gagner en visibilité sur la partie SC aval et d'identifier chaque goulot d'étranglement, tout retard ayant de lourdes conséquences financières. Il entend également supprimer un certain nombre d'emplois, principalement managériaux, jugés superflus à l'heure du décloisonnement de sa SC. Cela devrait s'illustrer par des non-renouvellements de prestataires externes plutôt que par des licenciements stricto sensu. « Ce n'est pas un exercice de réduction salariale (…), il s'agit d'étudier comment nous pouvons opérer plus efficacement et améliorer la performance et les coûts de notre Supply Chain » précise Jessica Kowal, responsable Communication chez Boeing. Cette initiative est portée en interne à la fois par Kevin McAllister, directeur de la division Commercial Airplanes, et par Jenette Ramos, la récente SVP SC & Operations. Depuis plusieurs semaines, les médias américains évoquent la possibilité d'une ré-internalisation d'un certain nombre d'opérations afin de réduire la dépendance de Boeing envers ses sous-traitants, dont certains parmi les plus importants menacent de fusionner. PM
Source : Seattle Times
Source : Seattle Times