Lors d'une conférence mardi sur Supply Chain Event, ont été présentés les résultats d'un groupe de travail de l'Institut du Commerce qui a planché depuis février 2017 sur un modèle de logistique urbaine mutualisée économiquement viable, en s'appuyant également sur les travaux d'Afilog, de l'Aslog et de GS1. Un scénario concret et général de flux omnicanal a notamment été testé : un stock de produits A est dans un entrepôt à plusieurs centaines de km de la métropole, un client commande ce produit A qui n'est pas en magasin. Il est envoyé au magasin, isolé dans la même livraison que le réapprovisionnement. Le transport amont est mutualisé entre enseignes, de même que le cross docking en banlieue. La livraison en centre-ville est effectuée avec des véhicules adaptés. Soit le client vient chercher son produit en magasin, soit il est livré à domicile ou en point de collecte avec un véhicule propre. Il s'avère qu'avec ce schéma, le pilotage de la chaîne de bout en bout est nécessaire, et la mutualisation (plates-formes et véhicules) s'impose de plus en plus au fur et à mesure que l'on s'approche du cœur des villes. Une mutualisation de moyens mais aussi de données, qui n'est réalisable que si elle est intégrée dès le départ du flux, très loin de la ville. Le groupe préconise donc de déployer un réseau de plates-formes digitales interconnectées, nécessitant la mise en place de standards en termes de règles, de pratiques et d'échanges d'information, pour créer un système d'informations partagés. (voir suite) CC
A Supply Chain Event, des membres du groupe de travail de l'Institut du Commerce se sont succédé pendant plus d'1h30 pour présenter les différentes dimensions du modèle de logistique urbaine mutualisée. ©C.Calais
A Supply Chain Event, des membres du groupe de travail de l'Institut du Commerce se sont succédé pendant plus d'1h30 pour présenter les différentes dimensions du modèle de logistique urbaine mutualisée. ©C.Calais