Vous êtes déjà plus de 700 inscrits au Forum des Rois de la Supply Chain qui se déroulera jeudi 19 janvier dans les salons de l'Aveyron (Paris Bercy). Y seront présentés toute la journée les 8 dossiers finalistes avec possibilité pour le public de voter pour les 3 meilleures réalisations. En parallèle les participants pourront découvrir, notamment pendant les pauses et le déjeuner, les offres de service des 27 partenaires présents à cette manifestation : mécanisation, automatisation, conseil, logiciels, prestation logistique, immobilier… Découvrir le programme des conférences, la liste des partenaires présents et s'inscrire en ligne.
Entre mars 2016 et la fin d'année, environ 2.000 livraisons auront eu lieu dans la soixantaine de PackBox imaginées et déployées par ParcelHome dans le cadre d'un projet-pilote en France. Ces boîtes à lettres surdimensionnées, permettant selon la startup de réceptionner 96% des colis courants dans le e-commerce, avaient été installées gratuitement chez des particuliers recrutés comme bêta-testeurs via Facebook. « Après un 1er pilote mené en banlieue de Bruxelles courant 2015, il s'agissait de tester la formule auprès des clients français et d'acteurs significatifs de la livraison du dernier km », indique Edouard Monnier, recruté pour mener le projet en tant que General Manager France de ParcelHome, société de droit irlandais crée en 2013 et pilotée depuis Londres. Les PackBox visant la livraison en zone pavillonnaire plutôt qu'en appartement, et suite à des échanges avec La Poste, c'est sur la zone dépendante du centre Colissimo de Vélizy que l'expérimentation s'est mise en place. Plus particulièrement sur une douzaine de communes des Hauts-de -Seine et des Yvelines comme Chaville, Meudon ou Sèvres. « Ce choix faisait aussi sens pour Colis Privé, Chronopost, Fedex, TNT et UPS, qui se sont associés au test », poursuit-il, en relevant que les 6 acteurs enrôlés pèsent près de 95% des livraisons de colis en France. Un élément fondamental pour tester une solution qui mise sur des équipements individuels mais ouverts aux différents livreurs. Sa cible : les particuliers vivant en maison individuelle et réceptionnant plus de 5 colis par mois. Au terme du pilote, certaines boîtes seront démontées et les autres désactivées, le temps pour ParcelHome de recueillir le retour d'expérience des différentes parties, d'affiner son modèle économique et de repartir à l'offensive. L'enjeu : convaincre des particuliers de s'équiper de ces boîtes à lettres connectées qui devraient être proposées en location pour une dizaine d'euros par mois, voire à l'achat pour près de 300 euros. MR (voir suite ci-dessous)
Edouard Monnier,General Manger France, ParcelHome
Une soixantaine de PackBox ont été déployées dans l'Ouest parisien
Ayant rejoint le pilote de ParcelHome au printemps 2016, Colis Privé vient de livrer un début de retour d'expérience via un communiqué qui met l'accent sur l'innovation. C'est par exemple via un badge ad hoc que le livreur accède à la boîte pour effectuer sa dépose, celle-ci se chargeant de peser le colis pour tracer l'historique des opérations, plusieurs livraisons pouvant intervenir dans la même journée, et donc prévenir d'éventuels litiges. Si c'est l'équipement du livreur qui déclenche le SMS adressé au destinataire, c'est le portable de ce dernier qui va ensuite remonter via une application ParcelHome l'heure de retrait et les données d'historique communiquées en Bluetooth par la PackBox. L'avantage : une boîte à colis connectée, mais pas de carte SIM ou autre module IoT, et des besoins d'énergie basiques assurés via une batterie et un mini-panneau solaire. « Plus fondamentalement, nous avons enregistré un taux de livraison au 1er passage de 100% au cours du test, ce qui est fondamental en termes de satisfaction-client et d'optimisation de nos coûts de livraison », nous explique Cathy Lacroix, Directrice Marketing, Innovation et Expérience clients de Colis Privé. Un acteur déjà très performant en la matière, qui revendiquait déjà 92 à 93,7% de réussite pour ses livraisons en 48 et 24H, au cours du 1er semestre 2016. « Certes, l'agrément postal nous permet déjà depuis une dizaine d'année de livrer dans les boîtes à lettre, mais leurs dimensions ne sont pas toujours adaptées. Et au-delà, le pilote semble monter que le recours au e-commerce a plus progressé que la moyenne chez ces particuliers équipés de PackBox », relève-t-elle. Le tout étant transparent pour le livreur de colis qui n'a pas besoin d'entretenir une relation commerciale avec ParcelHome ou de bâtir une offre spécifique puisque c'est au destinataire que revient la décision d'investir ou pas. MR Photo : Cathy Lacroix, Directrice Marketing, Innovation et Expérience clients de Colis Privé
C'est en octobre que Pascal Dahan a rejoint le Groupe LDLC comme Directeur Général Achats et Logistique. Une nouvelle fonction dans l'organigramme du leader français du e-commerce informatique et high-tech, qui génère près de 500 M€ de CA via une dizaine d'activités et d'enseignes online (dont LDC.com, LDLC.pro, Maginea.com, le site d'infos Hardware.fr ou l'importateur grossiste Textorm). C'est d'ailleurs dans la foulée du rachat de Materiel.net en avril 2016 que le besoin de revoir la stratégie achats et logistique s'est fait sentir : en plus de sa vitrine e-commerce et de sa petite dizaine de magasins et d'agences en dur, cet acteur connu pour ses PC sur-mesure ajoutait un entrepôt de stockage et de distribution de 18.000 m² à Grandchamps-des-Fontaines, près de Nantes. A charge pour Pascal Dahan d'imaginer la répartition des tâches et les possibles synergies avec la plate-forme de 21.000 m² que comptait déjà le Groupe LDLC à Saint-Quentin-Fallavier (38). Les 2 sont opérées en interne et mobilisent près de 230 personnes au quotidien. Pour mener à bien sa mission, Pascal Dahan a l'avantage d'une large expérience de la distribution high-tech et du e-commerce. Agé de 53 ans, il exerçait depuis 2014 comme directeur développement et achats d'Exertis France, après un passage chez le spécialiste des liseuses Kobo. Surtout, à la fin de la décennie précédente, il avait assuré pendant 5 ans la direction générale adjointe de Rueducommerce.com, après une douzaine d'année de responsabilités chez le grossiste informatique Bande Magnétique et le spécialiste des consommables et périphériques d'impression ISA France. Notons que sur la fin d'année, LDLC a également recruté Laurence Lacombe comme DSI Groupe, en provenance de Cdiscount, et a promu Philippe Nabet comme Directeur Commercial de LDLC.pro. MR Photo : Pascal Dahan(Groupe LDLC)
Le prestataire SED Logistique vient d'ouvrir sa nouvelle plate-forme d'entreposage et de Transit International sur la commune de Compans, en Seine et Marne. La vocation principale de ce site sera d'assurer le transit et la distribution Europe, Maghreb & Afrique de l'Ouest, et offrira des capacités de stockage et prestations Logistique à valeurs associées. Cette ouverture s'inscrit dans le cadre d'une dynamique de développement que connait l'entreprise actuellement. SeD Logistique, compte aujourd'hui 600 collaborateurs, détient 250.000 m2 d'entrepôt en pleine propriété et réalise un CA de près de 100 Millions d'Euros. Le groupe SED revendique par ailleurs le fait d'être le premier transitaire en France à avoir obtenu le certificat de la Douane pour les opérations de DCN (Dédouanement Centralisé National) depuis la mise en place du nouveau code douanier de l'Union (CDU). JPG
Le constructeur allemand Linde le reconnait : contrairement à d'autres pays, comme l'Allemagne mais aussi l'Italie ou l'Espagne, la France n'a pas encore franchi le pas en ce qui concerne l'utilisation de chariots élévateurs frontaux au GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) comme alternative au diesel. « Aujourd'hui les constructeurs de véhicules sont de plus en plus nombreux à proposer des matériels roulant au GNV, les moteurs ne sont pas uniquement industriels, puisque nombre d'entre eux sont issus du monde automobile et du poids lourd. Nous profitons de cette évolution technologique sur nos chariots élévateurs et proposons 11 modèles au GNV allant du 1,6 à 5 tonnes. En France, nous sommes les seuls à commercialiser, distribuer et entretenir des chariots au GNV » souligne Anthony Vernizeau, Chef de Produits Chariots Frontaux & Tracteurs chez Fenwick-Linde. Selon le constructeur, cette source d'énergie présente de nombreux avantages sur le diesel et le GPL (beaucoup moins polluant, réduction significative des émissions de particules et d'oxydes d'azote, aucune TICPE) pour des chariots de manutention intervenant sur des zones mixtes intérieures / extérieures ou sur des applications de type chargement / déchargement. Sur le plan économique, Fenwick-Linde se fait fort, à partir des éléments fournis par les entreprises concernées, de calculer un ROI et d'élaborer une stratégie à court et long terme. JLR Photo : Anthony Vernizeau, Chef de Produits Chariots Frontaux & Tracteurs chez Fenwick-Linde
GE croit dur comme fer à la fabrication additive métallique. Après avoir acquis en fin d'année des participations majoritaires dans le capital de deux constructeurs de machines d'impression 3D, l'allemand Concept Laser et le suédois Arcam AB, le groupe américain développe une offre de financement pour démocratiser l'accès de ces technologies dans le monde entier sur plusieurs marchés industriels, notamment le médical, l'aéronautique, l'automobile et les fabricant de machines-outils. Cela reste en famille puisque le partenariat implique d'un part son activité GE Additive et d'autre part GE Capital, qui va proposer une gamme complète des solutions de financement personnalisées. « La fabrication additive est la nouvelle révolution, elle va changer la façon de concevoir et de fabriquer les produits de manière plus rapide, plus sophistiquée et plus économique » a déclaré Mohammad Ehteshami, Vice-Président de GE Additive depuis octobre 2016 (et précédemment VP et General Manager de GE Aviation). JLR Photo :Mohammad Ehteshami, GE
Le laboratoire allemand Merck a l'intention cette année de mettre une forte doser d'intelligence artificielle dans son processus de planification. « Le but est de créer une Supply Chain autonome où les ordinateurs prennent les décisions quant au réapprovisionnement des matières premières et la distribution des produits » a déclaré Alessandro de Luca, CIO de Merck à nos confrères du Wall Street Journal. Arrivé chez Merck en 2011 après 13 ans passés chez Procter & Gamble, ce dernier a commencé à tester l'intelligence artificielle dès son arrivée avec des résultats étonnants à la clé. « Les pilotes réalisés récemment montrent que les algorithmes qui ont été développés dans le système produisent de meilleurs prévisions que les humains dans 80% des cas » affirme-t-il. Comment ? Fonctionnant sur la base de la plate-forme logicielle de FusionOps, le système doit être capable de prendre en compte toutes sortes de données telles que la météo, les catastrophes naturelles, les épidémies ou même les plans d'extension des pharmacies. L'objectif est de pouvoir répondre aux commandes dans les meilleurs délais possible. Que deviennent les planificateurs dans l'histoire ? « Ils pourraient évoluer vers des fonctions plus stratégiques et orchestrer la technologie et les algorithmes pour chaque ligne de produit ». A suivre. PM
Dr. Kurt Wolff GmbH & Co. KG, une multinationale spécialisée dans les cosmétiques, a choisi d'installer pour sa gestion d'entrepôt SAP EWM. L'industriel gérera bientôt toutes les zones manuelles et automatisées de Bielefeld avec cette solution. Cela comprend un entrepôt de grande hauteur de 4.500 emplacements, ainsi qu'un système de convoyeur qui se compose d'un carrousel de picking avec huit stations de Pick-by-light. L'intégration de tous les composants techniques couvre également la connexion à l'entrepôt externe de 6.000 emplacements. Selon Thomas Brzoska, responsable logistique chez Dr. Kurt Wolff, Inconso (en tant qu'intégrateur) aurait réalisé l'installation en respectant parfaitement le calendrier. JPG