Le nouveau duo de dirigeants de GT Logistics prépare son CAP2030
Conformément aux volontés d’Eric Sarrat, décédé en mars dernier (voir NL 3947), la gouvernance de GT Logistics est désormais assurée par Frédéric Ruppli en tant que président (cet entrepreneur investisseur était membre du comité stratégique du prestataire depuis 2007) et par Jérôme Gasquet en tant que DG (il a déjà accompagné l’entreprise en 2020-2021 en tant que manager de transition). « Nous sommes tous animés par ce qu’Eric nous laisse, son énergie, son audace, son enthousiasme et sa croyance en l’humain et nous allons continuer sur le même code génétique » a rappelé hier Frédéric Ruppli. En concertation avec l’ensemble des équipes, les deux hommes travaillent actuellement à l’établissement de la feuille de route CAP2030, alors que l’entreprise poursuit sa dynamique, enregistrant en 2023 une croissance de 7% de son CA (à 107 M€) avec un effectif d’environ 1 400 personnes, 45 clients et 49 implantations in situ. « En ce moment avec les équipes de directions, nous sommes en train de mener une analyse de notre portefeuille clients depuis 5 ans, par secteur d’activités, et d’établir une nomenclature précise de nos prestations » a indiqué Jérôme Gasquet. L’enjeu est d’identifier sur le moyen terme les secteurs les plus pertinents où le prestataire aura intérêt à accentuer sa présence. C’est notamment le cas de la défense, de l’aéronautique et sans doute également de l’automobile où GT Logistics entend bien développer plus avant son savoir-faire industriel, au-delà de la gestion de pièces détachées, en particulier sur l’alimentation synchrone en bord de ligne. Le secteur de l’énergie pourrait également faire partie du lot, à l’heure où le prestataire vient de démarrer une activité de logistique industrielle pour Framatome, et se prépare à faire de même pour TotalEnergies. Dans la tête des deux dirigeants, une chose est certaine : cette nouvelle dynamique et ces axes stratégiques (y compris sur la partie RSE) ne se résumeront en aucun cas à une course à la croissance du CA ou des parts de marché, au détriment de la rentabilité et du bien-être des collaborateurs. « L’idée avec ce changement de gouvernance, c’est de réduire un peu le champ des possibles et peut-être de se concentrer sur certains secteurs pour être plus musclés » a résumé Frédéric Ruppli. JLR