Newsletter quotidienne n° 3919

A l’occasion de la 41^ème édition du SITL, du 19 au 21 mars à Paris Nord Villepinte (Hall 7), l’évènement phare de la profession reprend sa dénomination d’origine : Salon international du transport et de la logistique (après avoir été pendant quelques années la Semaine de l’innovation du transport et de la logistique). Mais ce n’est pas pour autant un retour vers le futur car de nombreuses nouveautés sont au programme. Le salon, qui proposera 120 conférences et ateliers et accueillera plus de 400 exposants issus de 9 grands univers*, comptera cette année deux nouveaux espaces, l’un dédié à la promotion de la filière et de ses différents métiers (Le Campus), l’autre à l’innovation (Le Métamorphose Center), sur plus de 3.000 m² en intégrant le traditionnel Start-up Village. A noter également une zone regroupant tous les organismes et programmes étatiques (Ademe, Lud+, DGITM, etc.) pour faciliter les échanges entre acteurs publics et privés, dans la mesure où les collectivités locales jouent un rôle croissant dans l’activité de la profession. « Nous remettrons aussi deux nouveaux prix sur cette édition du SITL », relève Laurence Gaborieau, la directrice du salon chez RX France. Les Prix de l’Innovation compteront en effet deux nouvelles catégories, RSE et IA, s’ajoutant aux huit autres (emballage/conditionnement/palette, transport et service logistique, intralogistique/robotique/automatisation, immobilier, équipement de transport, énergie alternative, technologies IoT/SI, etc.). A l’instar des prix du concours Start-up Contest chapeauté par SprintProject, ils seront remis le mercredi 20 mars à 16h sur la Grande Scène. Parmi les conférences phares, à noter celle sur la logistique urbaine le mardi 19 mars de 14h30 à 15h30 et celle sur les évolutions du secteur à horizon 2050, de 15h à 16h. « Notre mission consiste à mettre en avant des solutions pour permettre aux entreprises du secteur d’être davantage résilientes, souligne Laurence Gaborieau. Pour tenir compte de toutes les mutations auquel le secteur doit faire face en matière environnementale, réglementaire, digitale et d’attractivité, c’est d’ailleurs le concept de métamorphose qui a été choisi comme ligne directrice du salon cours des trois prochaines années ». AD

*Transport & services logistiques ; intralogistique, robotique & automatisation ; emballage, conditionnement et palettes ; technologies, IoT & SI ; énergies alternatives ; infrastructures & territoires ; immobilier ; équipements de transport ; conseil, formation & financement.

Très rapidement après l’annonce officielle hier soir, les associations professionnelles Union TLF et OTRE (mais pas encore la FNTR) ont salué la nomination de Patrice Vergriete, le nouveau Ministre délégué chargé des Transports (auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires). Contrairement à son prédécesseur Clément Beaune, ce polytechnicien arrive à ce poste avec une grande expérience du secteur et de ses enjeux, même si ses dernières fonctions ministérielles dans le précédent gouvernement d'Elisabeth Borne portaient sur le Logement. En tant qu’ancien maire de Dunkerque (de 2014 à 2023) et actuel président de la communauté urbaine dunkerquoise, Patrice Vergriete est en effet très au fait des problématiques portuaires et multimodales. Depuis janvier 2023, il était par ailleurs président du conseil d’administration de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf), une structure dotée d’un budget de 4,6 Mds€ et placée sous la tutelle du ministre des Transports. Ses prédécesseurs à ce poste n’étaient autres que Christophe Béchu puis Jean Castex, et son successeur sera Franck Leroy. Lors de son audition de candidature à la présidence de l’Afiftf (sur proposition du Président de la République), Patrice Vergriete avait notamment insisté sur la nécessité de réussir le report modal du fret. Désormais ministre délégué aux Transports, Patrice Vergriete devra s’atteler à un grand nombre de dossiers sensibles sur le sujet du transport de marchandises, que ce soit l’accompagnement des transporteurs dans leurs politiques de décarbonation, la concrétisation de la scission de Fret SNCF en deux entités suite à un compromis trouvé avec la Commission européenne (voir NL 3792), le financement du plan Rail (voir NL 3722) et la complétion du plan « Bornes » (voir NL 3858). Sans oublier la gestion des risques de saturation du trafic lors des JOP cet été, pour le transport des personnes comme celui des marchandises. JLR

Lors de la présentation à la presse de la SITL 2024 (voir article en Une), Ceva Logistics a fait un point sur les moyens logistiques mis en œuvre pour la pleine réussite des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP). Début 2023, CMA CGM et sa filiale logistique avaient été choisis comme partenaires officiels de cet évènement qui se déroulera en deux phases du 26 juillet au 8 septembre en France. « Les entrepôts dont nous disposons en région parisienne pour les JOP commencent à se remplir de façon significative », a souligné Olivier Storch, directeur général adjoint de Ceva Logistics. Dédiés au stockage des différents matériels et équipements des sportifs, ces installations sont situées à Tremblay-en-France (Seine Saint-Denis) et Nanteuil-le-Haudouin (Oise), un autre entrepôt devant ouvrir d’ici à l’été aux portes de Paris (ndlr : une réserve déportée de 17.000 m² au Parc des expositions de la Porte de Versailles). Ceva Logistics disposera ainsi d’environ 80.000 m² de surface d’entreposage pour les JOP. Et ce sont 12.000 à 14.000 rotations de véhicules qui sont prévues par le prestataire pour l’approvisionnement des sites de compétition, la majorité devant s’effectuer en Ile-de-France (Château de Versailles, Parc des Expositions de Paris, Roland Garros, etc.). « Avec le COJOP, nous travaillons actuellement à la diminution de l’empreinte carbone de ces opérations, poursuit Olivier Storch. En Ile-de-France, nous estimons possible de les effectuer en bas carbone à 50% voire 65%. Cela pourrait se faire notamment en utilisant des barges fluviales. Sur les 31 sites de compétition des JOP, 14 sont situés à moins d’un kilomètre de la Seine ». Le prestataire a en outre prévu de déployer des conteneurs pliables sur les différents sites pour éviter trop d’allées et venues avec ses sites de stockage. « Ils permettront de stocker aussi bien des équipements sportifs que des équipements de signalisation » précise le directeur général adjoint de Ceva Logistics. AD

Centrale d’achat et de distribution française spécialisée dans les médicaments, aliments et matériels pour vétérinaires, Alcyon a transféré à la fin de l’année dernière sa plateforme logistique de Civrieux dans un nouveau bâtiment de 19 000 m² situé dans cette même commune du département de l’Ain. A la recherche d’une solution d’optimisation de préparation de commandes pouvant s’intégrer à un convoyeur à gares dernière génération signée Savoye, l’entreprise a opté pour la solution Flexypick de Scallog. Déployée sous mezzanine en début de ligne de convoyage sur une surface de 900 m², celle-ci comprend 275 étagères, 19 robots et 4 stations de picking et de réapprovisionnement. Au sein de celles-ci, les opérateurs peuvent préparer 72 commandes en simultané de produits à faible et moyenne rotation, la solution goods-to-man jouant ainsi un rôle clé dans la promesse client d’Alcyon. La centrale d’achat, qui effectue aujourd’hui quelque 3.000 livraisons par jour et gère plus de 25.000 références, garantit des livraisons en J+1 maximum à ses 4 850 clients vétérinaires. « Avec cette solution, nous attendons un gain de productivité de l’ordre de 50 % dans nos préparations de commandes dans les prochains mois », souligne Stéphane Maignien, responsable méthodes logistiques chez Alcyon. Retenue entre autres pour sa capacité d’évolution et son respect des règles FEFO (First Expired, First Out), elle gérera à terme plus de 8.000 références chez Alcyon. AD

Weetabix a confié à XPO Logistics la gestion de ses entrepôts de Burton Latimer et de Corby, ainsi que celles de ses besoins en transport internationaux. En signant avec l’entreprise agroalimentaire britannique spécialisée dans les céréales pour le petit déjeuner, XPO va intégrer à ses effectifs les quelque 200 collaborateurs qui travaillent aujourd’hui sur les deux sites logistiques de l’industriel, situés au nord de Northampton. Dans le cadre de cette reprise d’activité, le prestataire va travailler à l’amélioration de l’automatisation des deux installations. Côté transport international, il va répondre aux besoins de son client via des services transfrontaliers et des projets de transport mutualisés, avec prestations associées, comme le dédouanement. Weetabix exporte actuellement sa production dans près d’une centaine de pays. « Notre nouveau partenaire partage notre vision en matière de durabilité, d’accompagnement collaborateurs et de service clients », souligne Richard Spaughton, responsable Supply Chain de Weetabix. AD