Newsletter quotidienne n° 3846

La Division Sanitaire et Chauffage (DSC) de Saint Gobain Distribution dispose d’une nouvelle base nationale de 48 000 m² flambant neuve à Bresles, dans l’Oise, inaugurée début octobre aux côtés du développeur-investisseur Aréfim et des représentants du territoire. Sa prise à bail pour 9 ans avait été annoncée mi-2022 afin d’y transférer les opérations assurées sur son site de Verneuil, à une quinzaine de km, qui n’était plus adapté pour répondre à la dynamique des marchés du génie climatique (chaudière, pompe à chaleur, climatisation), portée par les incitations à la rénovation et au renouvellement en faveur d’installations plus économe en énergie. Si DSC renforce son dispositif logistique, c’est pour gagner en réactivité au service de sa clientèle de clients professionnels, avec une promesse en J+1 : le rôle de cette base nationale est d’approvisionner ses 6 entrepôts régionaux maillant tout l’Hexagone, chargés de livrer ses enseignes Cedeo et Clim+ (ses STAC, ou stocks agences clients, selon la terminologie interne). « Cette base nous permettra de proposer à nos clients la meilleure promesse en termes d’offre, de disponibilité et de modes de livraison, en particulier pour le génie climatique », se félicite Germain de Santerre, directeur Supply Chain de DSC. On notera que dans ce même cadre, sa STAC Nord Ile-de-France a également bénéficié d’un nouveau site de taille équivalente, inauguré au printemps à Margny-lès-Compiègne et presté par Geodis (voir NL 3666). La nouvelle base de Bresles est en revanche opérée par des équipes internes, avec un transfert de personnel du précédent site et un effectif cible de 80 collaborateurs. Ils bénéficieront d’un outil de nouvelle génération, qui bénéficie d’une certification Breeam Excellent et du label BiodiverCity. Cet entrepôt de 8 cellules marque enfin la première réalisation sur le campus d’activités Airport Park développé près de l’aéroport de Beauvais par Aréfim, dont la première tranche de 21 hectares permettra à ce dernier de bâtir un second bâtiment de 42 000 m² (voir NL 3578). Et elle illustre à nouveau son approche de parcs premium en termes d’aménagement et de services aux occupants (crèche, restaurant, hôtel, espaces sportifs…). MR

Spécialisée dans la collecte, le calibrage et le conditionnement de 65 000 tonnes de pommes/an, la coopérative fruitière Stanor a poursuivi avec Alstef Group l'automatisation de son site de Moissac, dans le Tarn-et-Garonne, commencée en 2021 avec le déploiement de 4 transstockeurs (voir NL 3123). Toujours piloté par le WMS/WCS Stockware, le nouveau volet d’automatisation a été mis en service durant l’été 2023. Il a notamment consisté à installer une boucle de 9 navettes sur rail qui relient désormais la production, le stock, la zone de contrôle qualité et la zone d’expéditions pour le transport des piles de palox, ces caisses palettes de 1,2 x 1,2 m pour une hauteur de 78,7 cm. A noter que ces navettes ont été spécialement adaptées à l’environnement humide du site, avec l’intégration de bacs de rétention d’eau. Pour accélérer les chargements de camions sur les quais, Alstef Group a également conçu une nouvelle zone de préparation d’expéditions avec le stockage de 99 piles de palox dans 11 couloirs d'accumulation, équipés de convoyeurs inclinés motorisés. JLR

Pour un chargeur, évaluer et visibiliser l’impact environnemental de ses opérations de transport n’est pas chose aisée. Les données carbones récoltées sont, d’une part, difficilement interprétables en raison des ordres de grandeur d’émissions manipulés et, d’autre part, difficilement comparables dans la mesure où les opérations de transport sont souvent multimodes avec chacune des caractéristiques spécifiques (distances, itinéraires, volumes transportés, etc.). Pour répondre à cette double problématique, le commissionnaire de transport digital Ovrsea a développé l’Eco-Freight Score, un indicateur de mesure de l’impact environnemental du transport de marchandises qui fonctionne un peu sur le modèle du Nutriscore ou du diagnostic de performance énergétique (DPE). Via un calcul d’intensité carbone exprimé en gCO₂/t.km, les transports sont ainsi classés en cinq catégories symbolisées par les lettres A, B, C, D ou E. La lettre A correspond au transport le plus vertueux, et la lettre E, à celui qui émet le plus de CO₂. « Tous les modes de transport sont pris en compte et l’outil est capable d'évaluer des propositions de transports multimodes, par exemple préacheminement routier + fret maritime + post-acheminement en combiné rail-route, souligne Charles Dubouix, responsable de la stratégie Net Zero Initiative chez Ovrsea. Les chargeurs peuvent ainsi sélectionner la proposition de transport la plus vertueuse de bout en bout ». Testé auprès d’une vingtaine de clients d’Ovrsea, l’outil est depuis peu accessible en open source à tous les acteurs du secteur (chargeurs, transitaires, transporteurs, organismes publics, etc.). « Dans la lignée de notre livre blanc publié en début d’année, il concrétise notre volonté d’accompagner les entreprises dans la décarbonation du secteur transport », souligne Arthur Barillas, cofondateur et CEO d’Ovrsea. AD

Après s’être implanté à Rennes en 2021, le cabinet lillois Suppleo vient d’annoncer la création de sa BU Grand Ouest, sous la responsabilité Bertrand Monediere, qui est basé à Nantes. Avant d’être recruté en 2019 par Suppleo en tant que consultant senior Supply Chain et membre du comité de direction, ce dernier avait travaillé pendant 14 ans chez Decathlon, avec un parcours opérationnel et projet qui l’a mené jusqu’au poste d’architecte fonctionnel Supply Chain chez le distributeur spécialisé. Au sein de la BU Grand Ouest du cabinet spécialisé en Supply Chain, Bertrand Monediere peut déjà s’appuyer sur plusieurs consultants bien implantés localement comme Christophe Champagne et Hélène Descamps sur Rennes et Garry Jakubiak sur Nantes. L’effectif vient par ailleurs d’être complété par deux nouvelles recrues, Clélia Albert et Pierre Phelippon. A noter que les projets en cours de la BU Grand Ouest reflètent la particularité de la région, puisqu’ils concernent pour moitié l’agroalimentaire et pour l’autre moitié la distribution, avec des problématiques Supply, logistique, IT et mécanisation. JLR

Spécialiste autrichien des solutions intralogistiques automatisées, TGW a recruté Albert Vidal au poste de président Europe du Sud (France, Espagne, Portugal). Jusqu’ici directeur général d’Element Logic en Espagne, il succède à David Bendien, désormais responsable du secteur après-vente de TGW au niveau mondial. Titulaire notamment d’un Master en télécommunications et d’un MBA décrochés à l’université polytechnique de Catalogne et à l’école supérieure de commerce IESE Business School de Navarre (Espagne), Albert Vidal a débuté sa carrière comme ingénieur dans des sociétés ou organisations IT comme Europainnova et NEC Europe. Par la suite, il a été coordinateur de recherche au sein du centre d’innovation i2CAT, fondateur/directeur de la startup Effilogics Technologies (plateforme Saas d’optimisation de consommation énergétique), directeur innovation du distributeur d’énergie Enerkia, et plus récemment directeur de BU chez Mecalux. « Grâce à son expérience, il contribuera à la poursuite de notre développement, souligne Harald Schröpf, CEO de TGW. L'Espagne et la France comptent parmi les économies les plus importantes et les plus performantes au monde. Ces deux marchés présentent donc un potentiel d'automatisation intralogistique considérable ». Des groupes comme Leroy Merlin, Mango, Ahorramas, Decathlon, HiperDino et Mayoral font déjà partie des clients de TGW sur le périmètre Europe du Sud. AD

Le spécialiste américain dans la mode sportive Foot Locker a achevé cette année le déploiement de la plateforme iD Cloud de Nedap sur ses magasins en Europe de l’Est, notamment en Pologne, République tchèque, Hongrie et Roumanie. Désormais, ce projet RFID lancé avec le néerlandais Nedap en 2018 couvre ses plus de 650 magasins sur toute l'Europe. Grâce à l'utilisation de tags RFID sur des produits come ceux de Nike, Adidas et Puma, Foot Locker a pu améliorer la gestion de son stock et la précision de ses inventaires en magasin. « Dans le cas de produits exclusifs en édition limitée, la synchronisation entre les magasins est cruciale. L'application iD Cloud de Nedap permet à nos équipes de savoir précisément quels articles doivent être exposés, où et quand. Cela garantit à nos clients une véritable expérience de marque ainsi qu’une expérience d'achat exceptionnelle chez Foot Locker » a déclaré Niek Philipsen, directeur de l'Innovation chez Foot Locker. JLR