Newsletter quotidienne n° 3813

(Rétro de l’été) Le Roy Logistique a annoncé la prise à bail d’une cellule de 5 000 m² au sein d’une plateforme logistique actuellement en cours d’agrandissement à Saint-Barthélémy-d’Anjou, près d’Angers (Maine-et-Loire). D’une capacité de stockage de 6 000 palettes, la cellule sera opérationnelle fin janvier 2024 et hébergera l’agence transport du prestataire qui est située sur la même commune. Elle viendra renforcer les capacités du 3PL dans le Grand Ouest. Dans les seuls Pays de la Loire, Le Roy Logistique dispose déjà de plusieurs sites logistiques, notamment à Nantes, Les Herbiers et Dompierre-sur-Yon. « En étant située au croisement de plusieurs autoroutes et à moins de 150 km des bassins de consommation de Rennes, Nantes, Tours, Poitiers et Le Mans, Angers est un véritable carrefour logistique pour le Grand-Ouest », note le 3PL. Sur l’ensemble du territoire, Le Roy Logistique compte aujourd’hui 33 entrepôts d’une capacité cumulée de 400 000 m². AD

(Rétro de l’été) Le constructeur automobile Mitsubishi Motors Europe (MME) a signé un accord long terme de collaboration avec le néerlandais Vinturas, qui a développé depuis quelques années une solution de mise en réseau interopérable de la supply chain de bout en bout basée sur le cloud et une blockchain privée, et dédiée plus particulièrement aux équipementiers et fournisseurs de services logistiques du monde de l’automobile (voir NL 2925). Un premier projet a été lancé avec tout l’écosystème d’équipementiers de la nouvelle génération du modèle ASX, assemblé en Espagne, concernant le partage d'informations et de données en temps réel, l'automatisation des processus et des workflows et le stockage sécurisé des étapes clés et de la documentation. La mise en œuvre suivante concernera les processus d’échanges de données autour de la toute nouvelle Colt, qui sera assemblée en Turquie. « Grâce à leur propre technologie avancée de blockchain qui a été rapidement et facilement mise en œuvre, Vinturas nous offre une disponibilité et une précision accrues des données, nous permettant de prendre les bonnes décisions, au bon moment, apportant une plus grande transparence et traçabilité tout au long de notre chaîne d'approvisionnement » a déclaré Bas van Groenewoud, le directeur général Supply Chain Management de MME. JLR

(Rétro de l’été) L’exceptionnelle sécheresse qui a sévi cet été au Panama n’a pas été sans conséquence sur le trafic maritime du célèbre Canal, emprunté chaque année par quelque 13 000 navires (soit 6 % du commerce mondial total et 40 % du trafic de conteneurs américain). Pour faire face au faible niveau d’eau, l'Autorité du canal de Panama (PCA) a mis en place des restrictions de circulation (étendues jusqu’au 2 septembre), notamment la limitation de 36 à 32 du nombre de navires pouvant passer simultanément par la voie navigable et la baisse du tirant d’eau autorisé (et donc du poids maximal de certains navires). C’est ce qui explique les retards et embouteillages constatés aux abords du Canal. Selon le Visibility Hub de la plateforme de gestion des transports Transporeon, 160 navires se trouvaient en attente le 10 août, et 140 le 14 août (contre une moyenne de 90 en temps normal). Toujours d’après les données Transporeon, à la mi-août, le temps d'attente pour réaliser les 80 km de traversée du Canal était d'environ 21 jours. Certains transporteurs doivent d’ailleurs trouver des solutions alternatives, que ce soit la répartition de leurs cargaisons sur deux navires, le déchargement de certains conteneurs pour les transborder par voie ferrée entre Panama et Balboa (cet itinéraire de substitution étant lui aussi saturé), voire un contournement via le Cap Horn. Conséquence : les compagnies maritimes appliquent des surtaxes de transit pouvant aller jusqu'à 500 dollars par conteneur équivalent vingt pieds. « La demande d'expéditions devrait rester stable jusqu'à la fin de l'année, les cargaisons de Noël déjà à bord des navires devant faire face à des délais de transit jusqu'à ce que les niveaux d'eau retournent à la normale en octobre-novembre » a déclaré Lena von Fritschen, directrice Market Intelligence chez Transporeon. JLR

(Rétro de l’été) Les nombreuses opérations ‘ports morts’ qui ont émaillé la contestation de la réforme des retraites en début d’année n’ont pas été sans incidence chez Haropa Port. Sur le 1^er semestre, le grand port fluvio-maritime de l’axe Seine a vu son trafic global reculer de 8,3 %, avec 38,5 millions de tonnes de marchandises transportées (42 Mt en 2022). Son seul trafic conteneurs a baissé de près de 16 % (1,25 millions d’EVP). Celui de ses vracs solides a en revanche progressé de 0,3 % grâce à la dynamique positive du segment des céréales (+12,9 %). « Le port de Rouen a enregistré sa 3^ème meilleure performance d’exportation maritime de céréales depuis les années 1990, indique Haropa Port. Avec 8,5 millions de tonnes de céréales exportées, il a totalisé 52 % des exportations maritimes de céréales françaises au 1^er semestre ». Dans un contexte difficile caractérisé par des mouvements sociaux et une baisse générale du trafic de conteneurs maritimes, y compris au niveau du Range Nord (- 12 %), l’établissement public estime qu’il a finalement su tirer son épingle du jeu sur le 1^er semestre. « Haropa Port maintient sa position de hub logistique et industriel », note le port fluvio-maritime de l’Axe Seine. AD

(Rétro de l’été) Heineken France a annoncé la nomination d’Alexander Brinkerink au poste de directeur Supply Chain. En poste depuis le mois de mars, il est rattaché à Pascal Gilet, président de la filiale française du groupe néerlandais et succède à Elien Smits. Celle-ci est aujourd’hui en charge de projets supply chain au sein du groupe Heineken. Agé de 48 ans et formé en commerce et supply chain au sein des business school Insead et IMD (International Institute for Management), Alexander Brinkerink travaille depuis plus de 20 ans chez Heineken. Il a intégré le groupe néerlandais comme stagiaire en 1999, occupant ensuite des fonctions à responsabilités comme chef d’équipe conditionnement, responsable de site de production et supply chain manager. Avant de rejoindre la filiale française du brasseur, qui dispose aussi d’une activité de distribution sur le territoire via sa filiale France Boissons, il occupait le poste de directeur Supply Chain de Heineken Ethiopie. Au cours de cette période, il a participé notamment à un programme global du groupe visant à accélérer la transformation de ses brasseries et malteries européennes en matière de consommation énergétique. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Alexander Brinkerink aura non seulement pour mission d’assurer la disponibilité des produits du groupe, mais aussi celle de mener à bien les projets de transformation de ses brasseries et de sa supply chain en termes de performances énergétiques. Heineken vise le zéro émission nette de carbone sur ses émissions en 2030 et l’ensemble de sa chaîne de valeur en 2040. AD

(Rétro de l’été) Fabricant d’équipements d’essais climatiques pour industriels des secteurs aéronautiques, automobiles, électroniques et pharmaceutiques, Weiss Technik a récemment fait installer par Dematic deux AutoStore dans ses sites de production et de stockage de Lindenstruth et de Balingen, tous deux équipés du WMS SAP WM. Dans le premier site, situé à environ 150 kilomètres au nord de Francfort-sur-le-Main (Hesse), le système robotisé de stockage et de préparation de commandes comprend 9 robots et 13 400 bacs, l’ensemble alimentant en pièces détachées plusieurs postes de picking. Le second site, situé à environ 100 km au sud de Stuttgart (Bade-Wurtemberg), comprend 9 robots et 6 300 bacs, l’installation servant aussi ici à approvisionner des zones de production via un vaste réseau de convoyeurs. « Nos nouveaux équipements devraient permettre d'améliorer les performances de préparation de commandes tout en réduisant les taux d’erreur », souligne Niko Hoffmann, ingénieur projet chez Weiss Technik. D’autres AutoStore devraient être déployés par Dematic chez Weiss Technik, un accord-cadre ayant été signé en ce sens entre le spécialiste de l’automatisation intralogistique et la maison-mère de Weiss Technik, le groupe Schunk. AD

(Rétro de l’été)  GXO Logistics a annoncé mi-juillet la prolongation « de plusieurs années » du partenariat tissé en 2021 outre-Manche avec le groupe Heineken. Cette prestation d’envergure implique tout un réseau d’entreposage, de distribution et de transport secondaire afin d’assurer plus de 500 000 livraisons par an de ses marques de bière et cidre vers plus de 8 000 clients. Les flux en question sont issus des brasseries Heineken UK à Manchester, Londres et Tadcaster, ainsi que de sa cidrerie du Herefordshire, et ils sont destinés aussi bien aux marchés de gros que de détail. Le dispositif approvisionne d’ailleurs en exclusivité le propre réseau de 2 400 pubs que compte Heineken au Royaume-Uni via sa branche Star Pubs & Bars. « Au cours des deux dernières années, nous avons réalisé des progrès considérables dans la transformation de nos opérations et de notre réseau de distribution afin de le rendre plus simple, plus solide, plus efficace et plus durable, retrace Richard Cawston, président Europe de GXO. En l’occurrence, ce réseau opérationnel mis en place par le 3PL pour Heineken emploie plus de 1 500 collaborateurs et mobilise 4 centres de distribution régionaux, 18 plateformes de livraison locale et autres dépôts de transit, et plus de 400 véhicules. « Nous avons travaillé en étroite collaboration pour élaborer un programme d'investissement et de transformation sur plusieurs années afin de nous garantir un réseau taillé pour l'avenir », souligne de son côté Boudewijn Haarsma, le directeur général d’Heineken UK. MR